>>Paris-Roubaix Femmes : une réussite à confirmer
L'Italienne Elisa Longo Borghini soulève le trophée en forme de pavé, après avoir remporté en solitaire la 2e édition de Paris-Roubaix Femmes, le 16 avril |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Longo Borghini (30 ans) a pris la suite au palmarès de sa coéquipière de la formation Trek, la Britannique Lizzie Deignan, qui fait une pause maternité cette année. Sous le soleil contrastant avec la pluie et la boue de l'automne dernier, l'Italienne a confirmé la supériorité de son équipe représentée par deux éléments (Brand, van Dijk) dans le groupe de poursuite.
Troisième l'an passé sur le vélodrome roubaisien, Longo Borghini n'abordait pas en pleine confiance cette deuxième édition. "Je pensais davantage à une autre fille de l'équipe sur le podium", a-t-elle dit. Elle a eu aussi quelques mots pour sa coéquipière et compatriote championne du monde, Elisa Balsamo, disqualifiée par le jury à une quarantaine de kilomètres de l'arrivée pour retour irrégulier dans le peloton (bidon collé et abri prolongé derrière voiture).
"C'est dommage. En course, il arrive qu'on manque de lucidité mais c'est le règlement", a reconnu la championne d'Italie qui est passée à l'attaque peu après cette sanction, à la sortie des pavés de Templeuve (Nord), à quelque 33 kilomètres de l'arrivée. Médaillée de bronze à deux reprises aux JO (Rio puis Tokyo), l'Italienne a d'autant plus apprécié sa victoire, la première de sa saison, qu'elle a traversé des moments difficiles ces dernières semaines.
"J'étais encore sous antibiotiques il n'y a pas longtemps", a expliqué Longo Borghini, qui avait choisi de faire l'impasse sur les dernières courses (Amstel Gold Race Ladies, Flèche brabançonne) pour préparer au mieux ce Paris-Roubaix Femmes. Des trois concurrentes figurant sur le podium de l'année passée, Longo Borghini a été la seule à disputer cette deuxième édition et ses 29,2 kilomètres de secteurs pavés. Quelques heures avant le départ de Denain (Nord), la dauphine de Deignan, la Néerlandaise Marianne Vos, avait dû déclarer forfait, la mort dans l'âme, pour cause de résultat positif à des tests de détection du COVID-19.
AFP/VNA/CVN