Paris-Roubaix Femmes : une réussite à confirmer

Un essai à transformer : Paris-Roubaix Femmes offre samedi 16 avril au peloton féminin une deuxième édition qui s'annonce très différente, à cause de la météo, de la "première" très convaincante d'octobre dernier.

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La Britannique Lizzie Deignan en route vers la victoire, lors de la 1re édition féminine de Paris-Roubaix, le 2 octobre 2021.
Photo : AFP/VNA/CVN

La Britannique Lizzie Deignan, la première lauréate après un raid solitaire de quelque 80 kilomètres, fait défaut en raison d'une pause-maternité. Mais sa dauphine, la Néerlandaise Marianne Vos (Jumbo), est bien présente au départ de Denain (Nord) tout comme la Belge Lotte Kopecky (SD Worx), victorieuse du récent Tour des Flandres.

Le temps sec, qui contraste avec la pluie et la boue de l'automne dernier, change la donne au profit des rouleuses, telles la Néerlandaise Ellen van Dijk (Trek) et l'Australienne Grace Brown (FDJ Nouvelle-Aquitaine). En revanche, le parcours reste identique en ce qui concerne les 29,2 kilomètres de pavés -les 17 derniers secteurs de la course hommes- pour une distance totale légèrement supérieure à l'an passé (124,7 km contre 116,4 km).

Si la Néerlandaise Annemiek van Vleuten, sérieusement blessée l'an passé (double fracture du bassin), a renoncé à tenter le diable, Vos entend compléter son très riche palmarès par une nouvelle perle. La Néerlandaise de l'équipe Jumbo a fait l'impasse dimanche dernier sur l'Amstel Gold Race Ladies pour mettre tous les atouts de son côté.

L'Italienne Elisa Balsamo tente de s'échapper en haut du mont Paterberg, le 3 avril à Kluisbergen, lors du Tour des Flandres.
Photo : AFP/VNA/CVN

En l'absence de Deignan, Trek aligne l'Italienne Elisa Longo Borghini, 3e en 2021, et ses championnes du monde, Ellen van Dijk (contre-la-montre) et l'Italienne Elisa Balsamo (course en ligne), laquelle avoue être encore marquée par l'expérience d'octobre dernier, "une journée très difficile et folle".

"Je pense qu'il me faut encore quelques années pour m'améliorer sur une telle course", estime Balsamo (24 ans). Mais l'âge représente-t-il un handicap ? À 22 ans, la Danoise Emma Norsgaard (Movistar) n'a pas de complexe à nourrir. Sa sixième place de l'année passée est plus qu'une promesse dans une course dont les prix ont été heureusement revalorisés (20.000 euros pour la gagnante contre... 1.535 euros en 2021).


AFP/VNA/CVN

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