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Une application Uber sur un téléphone. |
Les taxis parisiens ont protesté les 25 et 26 juin lors de journées de mobilisation émaillées de violences, contre la concurrence de ces simples particuliers, qui, sans payer de charges, transportent des clients dans leur véhicule.
La brigade des "Boers" de la police parisienne, spécialisée dans le contrôle de l'activité des taxis, multiplie les contrôles depuis des semaines pour débusquer les chauffeurs UberPOP une activité "illégale" comme l'a rappelé le gouvernement les 25 et 26 juin. "Cela a considérablement alourdi la charge de travail de cette brigade", selon une source policière.
À la demande du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, le préfet de police de Paris a pris le 25 juin un arrêté interdisant l'activité d'UberPOP, déjà proscrite par la loi Thévenoud promulguée fin 2014.
Dans la capitale près de 180 procédures ont été engagées contre les chauffeurs utilisateurs de cette application mobile décriée donnant lieu pour la plupart à des amendes (via des procédures simplifiées). Près de 500 procédures ont été engagées au total en France. Mais dorénavant, les chauffeurs UberPop verront systématiquement leur véhicules saisis, comme l'a annoncé le 25 juin Bernard Cazeneuve.
Valorisé à 50 milliards de dollars selon la presse américaine, Uber, fondé à San Francisco (États-Unis) a bouleversé le secteur du transport de personnes ces cinq dernières années avec cette application sur téléphone mobile très prisée.
AFP/VNA/CVN