Appels à l'unité au Sommet des dirigeants arabes

Les dirigeants arabes se sont retrouvés mercredi 29 mars pour leur sommet annuel en cherchant à surmonter leurs divisions sur les nombreuses crises qui secouent le Moyen-Orient, notamment en Syrie et au Yémen.

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Photo de famille du 28e Sommet annuel des dirigeants arabes, le 29 mars à Sweimeh.

"Nous devons prendre l'initiative pour trouver des solutions à tous les défis qui se posent à nous afin d'éviter les ingérences étrangères dans nos affaires", a lancé l'hôte de la réunion, le roi de Jordanie Abdallah II, en ouvrant les débats.

Mais les experts n'attendent pas de décisions fortes sur la Syrie comme sur les autres dossiers urgents alors que la Ligue arabe reste minée par les rivalités.

"Ce sommet ne sera pas différent des précédents. L'ordre (politique) dans le monde arabe est faible, divisé et souffre de dysfonctionnements depuis de longues années", a déclaré Oraib Rantawi, directeur du Centre Al-Quds pour les études politiques.

21 pays participent à ce 28e sommet ordinaire de la Ligue arabe, dont 15 sont représentés par leur président ou leur monarque, dont le roi Salmane d'Arabie saoudite, poids lourd régional.

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, et son envoyé spécial pour la Syrie Staffan de Mistura sont présents à Sweimeh, de même que de hauts représentants américain, russe et européens.

M. Guterres avait appelé mardi 28 mars, lors d'une visite dans le camp de réfugiés syriens de Zaatari en Jordanie, les pays arabes à mettre leurs différends de côté pour faire face à la crise syrienne. "Lorsqu'ils sont divisés, cela permet à d'autres d'intervenir, de créer de l'instabilité, de favoriser les conflits et (la montée en puissance) des organisations terroristes", a-t-il affirmé.

Pour conclure la paix en Syrie

Abdallah II a déclaré espérer le succès des efforts pour conclure la paix en Syrie, "une paix qui garantirait l'intégrité territoriale de ce pays". Il a également exhorté "les pays arabes et musulmans à unifier leurs efforts pour combattre le terrorisme et l'extrémisme".

Le roi Abdullah II de Jordanie lors du sommet annuel des dirigeants arabes, le 29 mars à Sweimeh.

Un appel aux pays arabes à jouer un "rôle plus actif" en Syrie avait déjà été lancé lundi 27 mars par le chef de la Ligue arabe Ahmed Aboul Gheit.

La Russie et l'Iran et la Turquie ont pris la main dans le conflit syrien qui a fait plus de 320.000 morts et des millions de réfugiés.

Un cinquième round de négociations est organisé actuellement sous l'égide de l'ONU à Genève entre régime et opposition, mais sans avoir initié d'avancée notable.La guerre au Yémen est aussi à l'ordre du jour alors que le conflit dans ce pays pauvre de la péninsule arabique a fait selon l'ONU au moins 7.700 morts depuis mars 2015 et l'intervention d'une coalition militaire arabe commandée par Ryad pour venir en aide au pouvoir face aux rebelles.En marge du sommet, le président palestinien Mahmoud Abbas a rencontré mardi soir 28 mars l'envoyé de son homologue américain Donald Trump, Jason Greenblatt, à quelques jours de sa visite à Washington.

AFP/VNA/CVN

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