Un rassemblement de protestation s'est organisé en face d'un commissariat du 19e arrondissement de Paris, |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La Chine a demandé mardi 28 mars à la France de garantir "la sécurité et les droits" de ses ressortissants et "exigé" que Paris fasse "toute la lumière sur cette affaire".
La sécurité des ressortissants chinois est "une priorité des autorités françaises", a répondu le ministère français des Affaires étrangères.
Les cinq enfants de la victime, dont quatre étaient présents au moment des faits, ont été entendus mardi 28 mars par l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), la "police des polices", ainsi que sa femme qui n'était pas présente, a précisé une source proche de l'enquête.
Le préfet de police Michel Cadot a reçu mardi soir 28 mars des représentants de la Communauté asiatique.
Dans la soirée, plusieurs centaines de manifestants s'étaient réunis devant le Commissariat du XIXe arrondissement, près du quartier où l'homme a été tué.
La veille, un rassemblement de 150 personnes au même endroit avait dégénéré. Sur les 35 personnes interpellées, neuf étaient toujours en garde à vue mardi soir 28 mars, selon la préfecture de police.
Le ministre de l'Intérieur, Matthias Fekl, a condamné "fermement ces violences à l'égard des forces de l'ordre" et les a assurées "de son plein soutien".
Shaoyo Liu, un père de famille chinois, a été atteint, à son domicile, par le tir d’un policier usant de son arme de service alors qu’il agressait avec des ciseaux un autre agent, selon la police.
AFP/VNA/CVN