L’attaquant du Gabon, Pierre-Emerick Aubameyang (droite), contrôle le ballon lors du match contre le Mali, le 5 février à Libreville. |
Le 1er février, le Mali, dirigé par Alain Giresse, sélectionneur du Gabon de 2006 à 2010, sera condamné à un autre exploit face à la Côte d'Ivoire de Drogba, Yaya Touré et Gervinho pour atteindre la deuxième finale de son histoire après 1972. Le Ghana, à l'inverse, partira favori contre la Zambie, qui disputera sa première demi-finale depuis 16 ans après sa nette victoire (3-0) en quart sur le Soudan.
Après la Guinée Equatoriale, balayée le 4 février (3-0) par les Ivoiriens, le deuxième pays organisateur, le Gabon, a quitté la compétition au terme d'un match où il a beaucoup vendangé et touché deux fois les poteaux. Comme souvent, c'est le meilleur joueur de l'équipe, Pierre-Emerick Aubameyang, qui a raté son tir au but, alors que Gabon et Mali étaient à égalité 1 partout, au terme du temps réglementaire et de la prolongation.
Mouloungui avait ouvert le score pour les Gabonais à la 55e minute et le Malien Cheick Diabaté, entré six minutes plus tôt, avait égalisé d'un tir en pivot à la 84e. Le Gabon n'a pas réussi à atteindre les demi-finales pour la première fois de son histoire. En 1996, il avait déjà perdu aux tirs au but en quart de finale (face à la Tunisie).
Le Ghana, quart de finaliste du Mondial-2010, demi-finaliste (2008) et finaliste (2010) des deux dernières Coupes d'Afrique, est pour sa part difficilement venu à bout de la Tunisie. Après avoir ouvert le score par Mensah (10e), il a été rejoint peu avant la pause sur un but de Khelifa (42e) et il a fallu un énorme coup de pouce du gardien tunisien Mathlouthi, qui a relâché un centre anodin, pour que Andre Ayew ne débloque la situation en prolongation (101e).
AFP/VNA/CVN