>>Wall Street termine en hausse, aidée par le projet de réforme fiscale
>>Wall Street termine en ordre dispersé, les valeurs de la tech rebondissent
La Bourse de New York hésite à la mi-séance. |
Selon les résultats définitifs, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average a progressé de 40,49 points, à 22.381,20 points, le Nasdaq, à forte coloration technologique, de 0,19 point, à 6.453,45 points et l'indice élargi S&P 500 de 0,12%, ou 3,02 points, à 2.510,06 points.
Après une nette progression mercredi 27 septembre, les indices ont débuté la séance dans le rouge jeudi 28 septembre avant de se redresser au fil de la journée.
"Le marché n'a pas beaucoup évolué, il a juste essayé de se maintenir aux mêmes niveaux, proches de ses records", a estimé Phil Davis de PSW Investments.
"Le projet de réforme fiscale, dont on parle depuis l'élection de Donald Trump, est maintenant sur le papier et est en train de circuler. Il faut encore du temps avant qu'il ne soit adopté", a-t-il souligné.
Gary Cohn, l'économiste en chef de la Maison blanche, a assuré jeudi 28 septembre que la réforme des impôts aurait "un impact considérable" sur la croissance des États-Unis.
L'enthousiasme du marché pour ce projet s'est rapidement dissipé car de nombreux points avaient déjà été évoqués dans la presse et car "il n'y a pas de détail sur son financement autre que l'espoir de voir la croissance s'accélérer", a estimé pour sa part Patrick O'Hare de Briefing.
Alors que le marché est toujours à l'affût de précisions sur les intentions de la banque centrale américaine, les investisseurs surveillaient une intervention à Londres de son vice-président Stanley Fischer. Mais ce dernier n'a pas apporté de détail particulier sur les prochaines décisions de politique monétaire.
Les indicateurs du jour étaient de bonne tenue.
La croissance de l'économie américaine a été légèrement révisée en hausse au deuxième trimestre, à 3,1%, selon la troisième estimation du ministère du Commerce.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage aux États-Unis ont, elles, augmenté un peu moins que prévu, selon le département du Travail. Mais ces chiffres ont été affectés par l'impact des ouragans.
Roku débute en trombe
Le marché obligataire évoluait en ordre dispersé : le rendement des bons du Trésor américain à 10 ans reculait vers 20h35 GMT à 2,309% contre 2,311% mardi soir, et celui des bons à 30 ans progressait à 2,867% contre 2,863% à la précédente clôture.
Sur le front des valeurs, le géant de la restauration rapide McDonald's a profité d'une note positive d'un analyste pour enregistrer la plus forte hausse du Dow Jones (+2,23% à 157,49 dollars).
Le groupe pétrolier Chevron est monté de 0,14% à 117,62 dollars après avoir officialisé l'arrivée à sa tête de Michael Wirth, qui deviendra PDG le 1er février à la place de John Watson.
Le fabricant de céréales Kellogg a de son côté indiqué que Steven Cahillane remplacera l'actuel PDG John Bryant le 2 octobre. Son titre a cédé 0,36% à 62,81 dollars.
L'action du groupe canadien BlackBerry, qui a profité au deuxième trimestre de son exercice décalé de la nette hausse des ventes de logiciels et de services aux entreprises, a bondi de 13,43% à 10,47 dollars à New York.
Le groupe pharmaceutique Abbott a profité du feu vert donné par l'agence américaine des médicaments (FDA) à un de ses produits destiné à surveiller le taux de glucose, montant de 2,86% à 53,64 dollars.
AbbVie s'est apprécié de 4,97% à 88,96 dollars après avoir indiqué être parvenu à un accord avec son concurrent Amgen (+0,31% à 185,46 dollars) pour résoudre un conflit de propriété intellectuelle.
Roku, fabricant américain de boîtiers qui permettent de regarder des contenus internet sur un téléviseur, s'est envolé de 67,86% à 23,50 dollars au premier jour de sa cotation sur le Nasdaq.
AFP/VNA/CVN