>>Wall Street, plombée par le secteur technologique, termine en baisse
>>Wall Street, freinée par Apple, termine en baisse
La Bourse de New York a terminé en ordre dispersé le 26 septembre, entre le rebond du secteur technologique et une intervention nuancée de la présidente de la Banque centrale américaine. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Selon les résultats définitifs, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average a perdu 11,77 points, à 22.284,32 points et le Nasdaq, à forte coloration technologique, s'est apprécié de 9,57 points, à 6.380,16 points.
L'indice élargi S&P 500 est resté quasiment stable, augmentant de 0,01%, ou 0,18 point, à 2.496,84 points.
Les indices, après un début de séance nettement dans le vert, se sont stabilisés un peu au-dessus de l'équilibre avant de perdre de l'élan en toute fin de journée.
Ils ont été soutenus par le rebond de plusieurs grands noms de la technologie, qui regagnaient du terrain après une séance difficile.
Facebook est ainsi monté de 0,82% au lendemain de sa pire séance depuis novembre 2016.
Apple, qui avait perdu plus de 5% au cours des quatre dernières séances, a gagné 1,72%.
L'indice regroupant les valeurs du secteur au sein du S&P 500 a terminé en hausse de 0,40%, enregistrant la plus forte avancée.
Le marché a par ailleurs accueilli prudemment une nouvelle intervention de la présidente de la Fed, Janet Yellen.
Tout en restant persuadée que le faible niveau de l'inflation était "probablement temporaire", Mme Yellen a reconnu qu'elle et ses confrères de la Fed avaient peut-être "mal jugé" les raisons de ce phénomène.
"Le marché semble avoir interprété ses propos comme si la Fed se laissait la possibilité de dire que ses calculs n'étaient pas corrects et laissait ainsi la porte ouverte au maintien d'une politique monétaire accommodante", a estimé Maris Ogg de Tower Bridge Advisors.
Après avoir modestement relevé les taux d'intérêt à trois reprises depuis l'élection de Donald Trump en novembre 2016, la Fed prévoit pour l'instant de les relever encore une fois cette année.
Les tensions entre Washington et Pyongyang sont aussi restés à l'esprit des investisseurs. "Tant que la situation n'évoluera pas vers une solution plus définitive, qu'elle soit diplomatique ou militaire, la menace de ce conflit continuera à planer sur les marchés", a estimé Peter Cardillo de First Standard Financial.
Le marché obligataire reculait : signe d'un moindre intérêt, le rendement des bons du Trésor américain à 10 ans progressait vers 20h20 GMT à 2,234% contre 2,220% lundi soir 25 septembre, et celui des bons à 30 ans à 2,774% contre 2,762% à la précédente clôture.