>>Wall Street termine en baisse, consolidation avant les résultats
>>Wall Street part à la hausse, tirée par les bancaires et l'énergie
Une opérateur au New York Stock Exchange. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Selon des résultats définitifs à Wall Street, l'indice Dow Jones a conclu à l'équilibre à 34.377,81 points.
Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a gagné 0,73% à 14.571,63 points, tandis que le S&P 500 a avancé de 0,30% à 4.363,80 points.
"Le marché est resté globalement en hausse, malgré la mauvaise nouvelle de l'inflation et les minutes de la Fed qui ont indiqué une probable diminution du soutien monétaire au milieu de novembre, ce qui n'est pas une surprise", a commenté Peter Cardillo, de Spartan Capital Securities.
La hausse des prix à la consommation est repartie de plus belle en septembre aux États-Unis, l'inflation étant notamment tirée par les prix de l'énergie qui ne cessent de grimper et par les perturbations mondiales de la chaîne d'approvisionnement.
En septembre, l'inflation a accéléré à 0,4% sur un mois, contre 0,3% en août, selon l'indice CPI. Par rapport à septembre 2020, les prix augmentent de 5,4%, plus que les 5,3% de hausse sur un an observés en août.
En outre, la Banque centrale a publié le compte-rendu (les "minutes") de sa dernière réunion qui montrent qu'elle est prête à diminuer ses achats d'actifs à la mi-novembre ou mi-décembre. Les membres du Comité monétaire escomptent terminer ces achats d'ici le milieu de l'année prochaine.
Pour Peter Cardillo, la réduction du soutien monétaire "est en fait une bonne chose pour le marché" : "cela montre que l'économie est assez forte pour marcher toute seule et cela diminue la perspective d'une forte inflation".
Saison des résultats
Les investisseurs ont surtout focalisé leur attention sur l'ouverture de la saison des résultats avec JPMorgan Chase, BlackRock et Delta Air Lines qui ont tous dépassé les attentes.
"Le marché se réchauffe à l'idée des résultats d'entreprises qui devraient dans l'ensemble être bons", a indiqué l'analyste de Spartan Capital. "Cela devrait sortir le marché de cette humeur précautionneuse dans laquelle il se trouve depuis un mois".
Toutefois, JPMorgan a perdu 2,38% à 161,43 dollars, ses bons résultats du troisième trimestre ayant été rendus possible par une réduction de ses réserves de crédit, de 2,1 milliards de dollars.
Quant à la compagnie aérienne Delta, en chute de 5,76% à 41,03 dollars, le rétablissement de ses bénéfices a été occulté par la perspective de prix du carburant plus chers qui pourraient peser sur son bilan d'ici la fin de l'année.
De juillet à septembre, l'entreprise a réalisé un bénéfice net de 1,2 milliard de dollars (soit 1,89 dollar par action), moins que le résultat de 1,5 milliard réalisés à la même période en 2019, avant le début de la pandémie.
BlackRock, le premier gestionnaire d'actifs au monde, a été salué (+3,78% à 867,81 dollars) après avoir fait part de résultats trimestriels meilleurs que prévu, profitant de la santé solide des marchés boursiers et donc de la hausse des revenus issus de ses commissions.
Le groupe dirigé par Larry Fink a réalisé entre juin et septembre un chiffre d'affaires de 5,05 milliards de dollars, en hausse de 16% sur un an et supérieur aux anticipations des analystes (4,9 milliards).
Apple, la plus grosse valorisation boursière, a flanché, perdant 0,42% à 140,91 dollars alors que le groupe risque de ne pas atteindre ses objectifs de production pour son nouvel iPhone avant les fêtes, à cause de la pénurie mondiale de puces électroniques, d'après Bloomberg News.
Le géant de l'électronique avait prévu de fabriquer 90 millions d'iPhone d'ici la fin de l'année, mais il devra se contenter de 80 millions, ses fournisseurs comme Texas Instruments (-0,73% à 187,10 dollars) ne pouvant répondre à la demande.
Les taux obligataires sur les bons du Trésor à 10 ans se sont détendus à 1,53% contre 1,57% la veille, mais ceux sur les bons du Trésor à deux ans ont grimpé à 0,35%, contre 0,33% mardi 12 octobre.
AFP/VNA/CVN