>>Nouvelle réunion du FMI dimanche 10 octobre, au sujet de Kristalina Georgieva
La directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, lors d'un événement à Paris, le 18 mai. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les instances dirigeantes du Fonds monétaire international (FMI) ont estimé que les informations présentées au cours de l'enquête ne permettaient pas de conclure à "un rôle inapproprié" de l'économiste bulgare.
De son côté, Mme Georgieva s'est immédiatement félicitée de cette décision affirmant que ces allégations étaient "infondées".
La question du maintien de Mme Georgieva, 68 ans, à la tête du Fonds était posée depuis la publication, le 16 septembre, des conclusions d'une enquête du Cabinet d'avocats WilmerHale, menée à la demande du Comité d'éthique de la Banque mondiale.
Dans cette enquête, elle était accusée d'avoir manipulé des données du rapport "Doing Business" pour favoriser la Chine lorsqu'elle était directrice générale de la Banque mondiale.
La patronne du FMI a toujours nié les faits qui lui étaient reprochés.
Lundi soir 11 octobre, le FMI a indiqué que la décision avait été prise à l'issue d'une huitième réunion du conseil d'administration sur cette question, "dans le cadre de l'engagement du conseil d'administration à procéder à un examen approfondi, objectif et précis".
"Le Conseil d'administration a estimé que les informations présentées au cours de son examen ne démontraient pas de manière concluante que la directrice générale a joué un rôle inapproprié concernant le rapport +Doing Business 2018+ lorsqu'elle était directrice générale de la Banque mondiale", selon le communiqué.
"Après examen de l'ensemble des éléments de preuve présentés, le Directoire réaffirme sa pleine confiance dans le leadership et la capacité de la Directrice Générale à continuer à s'acquitter efficacement de ses fonctions", ajoute le texte.
Le Conseil ajoute qu'il a confiance "dans l'engagement" de Mme Georgieva "à maintenir les meilleures normes de gouvernance et d'intégrité au FMI".
"La confiance et l'intégrité sont les pierres angulaires des organisations multinationales que j'ai fidèlement servies pendant plus de quatre décennies", a réagi Mme Georgieva.
Elle a souligné que cette affaire a été "un épisode difficile sur le plan personnel" tout en exprimant son "soutien indéfectible à l'indépendance et à l'intégrité" des institutions.
AFP/VNA/CVN