La Bourse de Paris engluée dans la problématique de l'inflation (-0,47%)

La Bourse de Paris poursuivait son repli mercredi matin 13 octobre (-0,47%) en attendant des données sur l'inflation américaine, dans un contexte de défis liés à l'énergie et aux chaînes mondiales d'approvisionnement.

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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris.
Photo : AFP/VNA/CVN

À 09h20, l'indice CAC 40 cédait 30,72 points à 6.517,39 points au lendemain d'un petit repli de 0,34%. Depuis la semaine dernière, la cote parisienne alterne les séances positives et négatives dans des couloirs étroits d'évolutions.

"Les mêmes inquiétudes continuent d’être au cœur des préoccupations des investisseurs : le rebond de l’inflation, les tensions sur les chaînes d'approvisionnement, le ralentissement chinois et aussi la crise énergétique qui reste vivace", énumère Christopher Dembik directeur stratégie et macroéconomie chez Saxo Banque.

Point fort de la séance, l'indice des prix à la consommation (CPI) pour septembre aux États-Unis sera publié à 14h30 heure de Paris.

Des chiffres élevés concernant cet indicateur d'inflation pourraient renforcer les rendements obligataires et peser sur les marchés actions.

Le compte-rendu de la dernière réunion de septembre de la Réserve fédérale américaine qui sera publié après la clôture des marchés européens devrait aussi "permettre d’avoir plus d’informations sur le diagnostic que porte la banque centrale concernant la trajectoire de l’inflation", souligne Christopher Dembik directeur stratégie et macroéconomie chez Saxo Banque.

L'expert note que "de plus en plus d’analystes et d'économistes commencent à s'inquiéter d’un risque de stagflation", une inflation combinée à une croissance qui stagne.

Le FMI, qui a légèrement réduit ses prévisions de croissance mondiale pour 2021, estime néanmoins que l'inflation va retrouver ses niveaux d'avant pandémie d'ici mi-2022, à la fois dans les économies avancées et émergentes.

Les premières publications trimestrielles d'entreprises, qui lanceront la saison des résultats aux États-Unis, suscitaient également de la nervosité.

"Il s'agira surtout de savoir si ces perspectives sont revues à la baisse en raison des difficultés de la chaîne d'approvisionnement, de la hausse de l'inflation et des coûts de financement, de la hausse de l'énergie", explique Jeffrey Halley, analyste chez Oanda.

LVMH imperturbable

Le titre du numéro un mondial du luxe grappillait 0,14% à 634,80 euros dans les premiers échanges après l'annonce de 15,512 milliards de ventes au troisième trimestre, un chiffre supérieur à celui de 2019, avant la pandémie. Le groupe se montre "confiant dans la poursuite de la croissance actuelle". Dans son sillage, Hermès prenait 0,16% à 1.236,50 euros. En revanche, Kering se repliait de 0,88% à 629,20 euros.

Spie retire sa candidature au rachat d'Equans

L'action Spie grimpait de 5,70% à 20,78 euros après que le groupe de services multi-techniques aux entreprises et collectivités a annoncé qu'il n'était plus candidat au rachat d'Equans, filiale récemment créée par Engie en vue d'une scission de ses activités de services.


AFP/VNA/CVN

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