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Traders sur le parquet du New York Stock Exchange, le 9 février 2018 |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, s'est apprécié de 1,39% à 25.309,99 points et le Nasdaq, à forte coloration technologique, de 1,77% à 7.337,39 points. L'indice élargi S&P 500 a gagné 1,60% à 2.747,30 points.
Cette progression permet à la Bourse de New York de rattraper les séances mitigées du début de la semaine et d'enregistrer une progression hebdomadaire de 0,36% pour le Dow Jones, de 1,35% pour le Nasdaq et de 0,55% pour le S&P 500.
"Quand le marché ne se fait pas peur, il monte et puisque tout ce qu'il a en mains en ce moment au niveau économique est positif, la tendance est positive", a commenté Gregori Volokhine de Meeschaert Financial Services.
Quelques motifs d'inquiétudes peuvent sporadiquement bousculer les investisseurs, dont une hausse trop rapide des taux d'intérêt, une accélération de l'inflation ou un déficit budgétaire trop important, a-t-il rappelé.
Ainsi quand la Banque centrale américaine a indiqué mercredi 21 février qu'elle était disposée à poursuivre, voire à accélérer, le durcissement de sa politique monétaire, le taux d'emprunt de la dette à dix ans a bondi à son plus haut niveau depuis 2014. Wall Street s'en était alors émue.
Mais ce taux particulièrement surveillé par les investisseurs s'est replié depuis et reculait encore vendredi 23 février vers 21h20 GMT à 2,867%, contre 2,921% jeudi soir 22 février.
"Les stratégistes sont divisés sur les conséquences pour le marché des actions d'un taux au-dessus de 3% mais, pour le moment, ce n'est plus une inquiétude", a commenté Ken Berman de Gorilla Trade.
La hausse des taux rend en général fébriles les acteurs du marché des actions car elle renchérit le coût des emprunts aussi bien pour les entreprises que pour les investisseurs et offre aux courtiers un placement un peu plus rémunérateur et moins risqué que les actions.
Les courtiers seront à cet égard très attentifs la semaine prochaine à la première audition devant le Congrès du nouveau président de la Fed, Jerome Powell.
"Il sait qu'il est attendu au tournant" et il devrait être très prudent dans ses propos, a estimé M. Volokhine. Mais "le marché sera attentif à sa position concernant la valorisation des actifs et de la possibilité que ces actifs soient montés trop vite trop fort".
AFP/VNA/CVN