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Le logo Westfield sur un centre commercial à Sydney, le 17 août 2011. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les deux groupes avaient annoncé en décembre cette opération destinée à créer un géant des complexes commerciaux. Mais l'offre a perdu en valeur du fait du recul du titre français.
Unibail-Rodamco, leader européen de l'immobilier commercial, et Westfield possèdent de grands complexes commerciaux aux États-Unis et en Europe, comme le centre commercial Westfield World Trade Center de New York ou le Westfield de Londres, les Quatre Temps à la Défense et le Forum des Halles à Paris.
En dépit du recul de l'action Unibail-Rodamco, et d'informations faisant état de pressions d'actionnaires en vue d'une amélioration de l'offre, celle-ci continue d'avoir "le soutien total de la famille (dirigeante) Lowy et du conseil d'administration de Westfield".
Le groupe australien a fait état jeudi 22 février d'un bénéfice net en hausse de 13,5% en 2017 à 1,55 milliard de dollars américains, en dépit de la concurrence accrue des opérateurs en ligne comme Amazon.
Le chiffre d'affaires a progressé dans la période sous revue de 17,1% à 2,1 milliards de dollars.
"La performance de Westfield au cours de l'année a été solide et nous sommes confiants quant à la stratégie de développement et de transformation de nos actifs phares", ont déclaré les co-directeurs généraux Peter et Steven Lowy.
La possible reprise par Unibail-Rodamco intervient sur fond de consolidation dans un secteur de plus en plus menacé par les sites internet de shopping.
L'opération, prévue par remise d'actions Unibail-Rodamco plus une somme en numéraire, valorisait Westfield à 20,9 milliards d'euros (24,7 milliards de dollars).
Les dirigeants d'Unibail-Rodamco, le 25 avril 2013 à Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'offre valorisait le titre Westfield à 10,01 dollars australiens mais elle a reculé à moins de neuf dollars australiens aujourd'hui du fait de la volatilité des devises et d'une baisse de l'action Unibail.
"Le prix est ce qu'il est", a déclaré lundi 19 février à la presse Christophe Cuvillier, le président d'Unibail-Rodamco qui se trouvait en Australie pour séduire les investisseurs locaux.
"Nous pensons que le prix est juste et que c'est le meilleur prix pour les actionnaires d'Unibail-Rodamco et les actionnaires de Westfield", a-t-il déclaré selon le Sydney Morning Herald.
AFP/VNA/CVN