Wall Street monte à l'ouverture, optimiste sur la réouverture de l'économie

Wall Street progressait à l'ouverture mercredi 3 juin, espérant enregistrer une troisième séance de hausse consécutive, dans un marché toujours confiant sur le redémarrage économique des États-Unis.

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Le New York Stock Exchange, le 26 mai.

Vers 14h10 GMT, son indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, prenait 0,81% à 25.952,20 points.

Le Nasdaq, à forte coloration technologique, montait de 0,47% à 9.653,64 points.

Le S&P 500, qui représente les 500 plus grandes entreprises de Wall Street, gagnait, lui, 0,71% à 3.102,65 points.

La Bourse de New York avait terminé dans le vert mardi 2 juin, la perspective de voir l'économie repartir progressivement l'emportant sur les manifestations aux États-Unis ou le risque de nouvelles tensions sino-américaines: le Dow Jones avait progressé de 1,05%, le Nasdaq de 0,59% et le S&P 500 de 0,82%.

"Au rythme actuel, le S&P 500 pourrait très prochainement toucher un nouveau plus haut historique", estime Patrick O'Hare de Briefing.com.

L'indice élargi de la place new-yorkaise a atteint un record mi-février, en s'établissant à 3.386,15 points.

Selon M. O'Hare, la hausse des grands indices de Wall Street est "impressionnante, déroutante, étonnante et dérangeante", étant donné le contexte économique aux États-Unis.

Les indicateurs continuent en effet de montrer l'ampleur de la crise provoquée par le coronavirus et des mesures pour tenter de l'endiguer.

Mercredi, l'enquête mensuelle de la firme de services aux entreprises ADP a ainsi révélé que les entreprises privées américaines avaient détruit 2,7 millions d'emplois en mai à cause de la pandémie.

Si ce chiffre reste historiquement élevé, il est largement inférieur à celui d'avril (20 millions) et moins pire que ce à quoi s'attendaient les analystes, qui tablaient sur 9 millions d'emplois détruits.

La progression des indices boursiers s'explique ainsi, selon M. O'Hare, par "la crainte renforcée de manquer de nouveaux profits avec chaque hausse, chaque nouvelle mesure de soutien économique (aux États-Unis et à l'étranger), chaque nouvelle négative étant censée s'améliorer et chaque nouvelle positive confirmant l'idée que le pire est derrière nous".

Retour de Warner Music

Des courtiers boursiers au New York Stock Exchange, le 26 mai.
Photo : Xinhua/VNA/CVN

La séance de mercredi 3 juin marquait par ailleurs le retour à Wall Street de la major musicale Warner Music Group, l'une des trois grandes maisons de disques mondiales, après neuf ans d'absence.

Avec un prix d'introduction de 25 USD et la mise en vente de 77 millions de titres, le groupe cherche à lever 1,9 milliard d'USD, ce qui fait de l'opération la plus grosse entrée en Bourse depuis le début de l'année.

Parmi les valeurs du jour, Tiffany reculait de 1,06%, affectée par des informations de presse faisant état de doutes sur une finalisation de son rachat par le géant français du luxe LVMH. Le titre du joaillier avait plongé de près de 9% mardi.

Zoom prenait 4,96%, profitant de résultats financiers plus que satisfaisants publiés mardi soir 2 juin. La plateforme californienne de visioconférence a augmenté son chiffre d'affaires de 169% et dégagé un bénéfice de 27 millions d'USD entre janvier et mars, dopée par un engouement massif pour ses services pendant le "Grand confinement".

Sur le marché obligataire, le taux à dix ans sur la dette américaine montait, évoluant à 0,7491% contre 0,6852% mardi soir 2 juin.

AFP/VNA/CVN

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