>> Disney perd de nouveau des abonnés à Disney+, Wall Street déçu
>> Streaming : Disney débourse 8,6 mds d'USD pour finir de racheter Hulu
>> Disney invite Fortnite et Taylor Swift dans son royaume de plus en plus rentable
Disney investira jusqu'à 17 milliards d'USD au cours des dix à vingt prochaines années en Floride. |
Photo : Archives/VNA/CVN |
Dans le cadre de cet accord, Disney investira jusqu'à 17 milliards de dollars au cours des dix à vingt prochaines années pour développer ses immenses complexes hôteliers et parcs à thème de la région d'Orlando, précise CNN.
L'accord prévoit également la création d'un cinquième parc à thème "majeur" dans la région.
Le gouverneur républicain de Floride Ron DeSantis et Disney, employeur majeur de la région avec son parc d'attractions Disney World à Orlando, étaient engagés dans un bras de fer juridique depuis 2022.
Disney s'était attiré les foudres du très conservateur gouverneur en dénonçant son projet de loi visant à restreindre l'enseignement des sujets en lien avec l'orientation sexuelle dans les écoles primaires de Floride.
Le gouverneur avait en réaction supprimé le statut spécial de Disney dans son État, mettant fin aux avantages dont le parc d'attractions bénéficiait depuis les années 1960.
Ce statut spécial accordait de nombreux avantages à Disney: facilités administratives, autogestion du site, emprunts avantageux, notamment.
En 2023, sur décision de Ron DeSantis, l'État de Floride avait aussi repris la gestion des parcs à thème Disney assurée depuis des décennies par un organisme mis en place par le groupe. Un panel nommé par DeSantis avait ainsi été chargé de gérer le terrain accueillant le Walt Disney World Resort.
Le groupe est parvenu en mars à un accord avec l'État de Floride, mettant fin aux litiges qui les opposaient devant les tribunaux à l'échelle de la Floride.
Disney emploie des dizaines de milliers de personnes dans son parc à thème et son siège social situé dans la région d'Orlando.
Figure de la droite dure américaine, Ron DeSantis, qui s'est retiré en janvier des primaires républicaines pour la présidentielle, s'est fait connaître en multipliant les mesures ultra-conservatrices sur l'éducation, l'immigration ou les questions LGBT+.
AFP/VNA/CVN