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Une passante devant le New York Stock Exchange à Manhattan (New York), le 5 octobre 2020. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Sur la semaine, l'indice vedette Dow Jones a perdu 6,5%, le Nasdaq, où se concentrent les valeurs technologiques, et l'indice élargi S&P 500 sont en repli de 5,5% et 5,6%.
Pour son avant-dernière séance avant le scrutin électoral qui oppose le président républicain Donald Trump et le démocrate Joe Biden, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average, a terminé en retrait de 0,59% à 26.501,60 points.
Le Nasdaq s'est enfoncé de 2,45% à 10.911,59 points. Le S&P 500 a perdu 1,21% à 3.269,96 points.
Sur le mois, le Dow Jones a perdu 4,61%, alors que le Nasdaq a lâché 2,29% et le S&P 2,77%. C'est leur plus fort recul depuis le déclenchement de l’épidémie aux États-Unis en mars.
Les actions américaines "ont ajouté de lourdes pertes hebdomadaires pour clôturer le mois", ont estimé les analystes de Schwab.
"Le malaise mondial persiste quant à l'impact d'une résurgence de nouveaux cas de COVID-19 aux États-Unis et en Europe, exacerbé par une incertitude croissante avant l'élection présidentielle de la semaine prochaine", ont-ils ajouté.
Incertitude
Pour Maris Ogg de Tower Bridge Advisors, "le grand mot c'est l'incertitude".
"On est incertain sur de multiples fronts, avec les élections, avec le virus en Europe, sans oublier que l'Europe n'a que deux, trois semaines d'avance sur nous" en terme d'évolution de l'épidémie, a ajouté cette analyste.
Malgré le rebond de la croissance américaine au troisième trimestre annoncé jeudi 29 octobre, malgré les résultats des grands noms de la tech jugés plutôt bons, les investisseurs ont concentré leur attention sur les aspects négatifs tels que les prévisions incertaines divulguées par les entreprises.
Le secteur technologique et le Nasdaq, en chute de plus de 3% en cours de séance, ont tiré les indices à la baisse. En tête, Twitter (-21,11%) a été puni à cause d'une croissance ralentie de ses utilisateurs, malgré un chiffre d'affaires publicitaire en hausse.
Facebook a lâché 6,31%, Amazon -5,45% et Apple -5,60%.
Alphabet, la maison mère de Google, a gagné 3,43% après avoir annoncé la veille un bénéfice trimestriel de 11,2 milliards de dollars pour un chiffre d'affaires de 46,2 milliards.
Le VIX, surnommé indice de la peur, qui mesure la volatilité de la Bourse new-yorkaise, est remonté de 1,14% à 38 points, proche de son pic en quatre mois, suggérant que les courtiers et les investisseurs restent inquiets.
Sur le marché obligataire, le taux à 10 ans sur la dette américaine est remonté un peu à 0,8720% contre 0,8230% jeudi soir, aidant le dollar à se renforcer vis-à-vis de l'euro.
AFP/VNA/CVN