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Les gens portent des masques pour prévenir l'épidémie de COVID-19 à Paris, en France, le 28 octobre. |
Rappelant qu'au moment du premier confinement, l'activité avait chuté de 30%, notamment en raison de "l'effondrement du BTP", le gouvernement vise cette fois-ci, en tenant compte de mesures prises pour soutenir les entreprises, "un ralentissement de l'activité moitié moindre, de 15%", a déclaré le ministre de l'Économie Bruno Le Maire.
"Ce n'est pas parce qu'il y a confinement que nous ne pouvons pas poursuivre l'activité économique dans des conditions de sécurité sanitaires qui ont été rappelées par le Premier ministre", a ajouté le ministre, souhaitant "continuer à avancer en protégeant les entreprises" (...) "tout en engageant sans délai la relance". Il a estimé, avec les mesures annoncées jeudi soir 29 octobre, avoir poussé "au maximum" le "curseur de la protection des entreprises".
"Ça ne veut pas dire pour autant qu'il ne faut pas engager la relance économique dont dépendra le rebond de 2021 et la sortie de la crise de 2022", a-t-il ajouté. "Sur la relance européenne, j'ai appelé mes homologues européens dans la journée, notamment le président de l'Eurogroupe et nous souhaitons que le plan de relance européen soit maintenant adopté sans délai", a poursuivi M. Le Maire.
"C'est justement parce que la crise sanitaire s'aggrave dans certains pays européens, qu'il y a des difficultés économiques, que le plan de relance européen doit être adopté sans délai et nous lancerons un appel en ce sens dès la semaine prochaine", a-t-il conclu.
APS/VNA/CVN