"Nous allons devenir leader des énergies décarbonatées de demain sans rien abandonner de ce que nous avons comme avance sur le nucléaire", a déclaré M. Sarkozy lors d'une table-ronde au Bourget-du-Lac, dans les Alpes. Il a déploré le "retard" pris dans le pays par le développement des énergies renouvelables. "La France, en tête de tous les pays sur l'énergie nucléaire, pensait ne pas avoir besoin des énergies renouvelables (...). Nous allons prendre aujourd'hui des décisions pour les énergies renouvelables aussi importantes que celles qui ont été prises dans les années 1960 par le général de Gaulle pour le nucléaire", a-t-il promis.
Pour doper la recherche, il a répété son engagement d'investir autant dans les énergies renouvelables que dans le nucléaire de troisième génération (EPR). "Là où nous dépensons un euro pour le nucléaire, nous dépenserons un euro pour la recherche sur les énergies propres", a-t-il dit.
Tout au long de son discours, le chef de l'État s'est plu à rappeler ses positions en faveur de la défense de l'environnement. "La croissance durable, j'ai fait campagne sur ce thème", a dit M. Sarkozy.
Il s'est également plu à rappeler son rôle dans l'adoption, sous présidence française de l'Union européenne (UE) en décembre, du plan européen de lutte contre le réchauffement climatique.
À en croire son entourage, l'environnement devrait figurer en bonne place dans la liste des "priorités" politiques dont M. Sarkozy devrait annoncer publiquement la mise en oeuvre d'ici "quelques jours", après la phase de "consultation" engagée après les européennes.
AFP/VNA/CVN