M. Poutine y a rencontré le président tchétchène Ramzan Kadyrov pour parler "des problèmes sociaux-économiques et du chômage" dans la république, a-t-il précisé, sans faire référence aux conditions sécuritaires en Tchétchénie.
Le Premier ministre russe s'est aussi recueilli sur la tombe du père de Ramzan Kadyrov, l'ex-président tchétchène, Akhmad Kadyrov, tué en mai 2004 dans un attentat à Grozny, la capitale de la république, selon des images diffusées par la chaîne de télévision russe Rossiya.
"Il n'a pas vécu pour rien, il n'a pas donné sa vie pour rien", a dit, visiblement ému, M. Poutine, estimant qu'Akhmad Kadyrov avait été "un homme courageux et de talent" qui a "posé les bases de la paix en Tchétchénie".
Aucune autre information n'est disponible dans l'immédiat, a déclaré M. Smirnov, ajoutant qu'il s'agissait "d'une courte visite de travail", alors que les voyages de dirigeants russes en Tchétchénie sont rares. "Je ne dispose pas d'une telle information", a indiqué le porte-parole de la présidence tchétchène, Alvi Karimov.
Les chaînes télévisées russes ont montré des images de M. Poutine, habillé d'un blouson blanc et d'un pantalon noir descendant d'un hélicoptère, marchant à côté du président tchétchène entouré de militaires en tenue de camouflage et armés de fusils automatiques.
Alors que "l'opération antiterroriste" en vigueur pendant près de 10 ans en Tchétchénie a été levée en avril, les violences opposant une rébellion islamiste et les forces de l'ordre russes s'y poursuivent, à l'instar de 2 attentats suicides vendredi à Grozny qui ont coûté la vie à 4 policiers.
La situation sécuritaire dans le Caucase a gravement empiré ces derniers mois, notamment au Daguestan et en Ingouchie, où un autre attentat suicide contre le quartier général de la police a fait au moins 24 morts le 17 août.
AFP/VNA/CVN