Virus : vaccins pour tous aux États-Unis, confinement à New Delhi

Tous les citoyens peuvent se faire vacciner contre le COVID-19 à partir de lundi 19 avril aux États-Unis, tandis qu'en Inde les habitants de New Delhi sont confinés pour une semaine pour contenir la flambée de cas qui menace de déborder les hôpitaux.

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Un point de contrôle dans une rue à New Delhi, le 18 avril, après que l'Inde applique le confinement pour une semaine dans sa capitale.
Photo : AFP/VNA/CVN

L'immense campagne de vaccination en cours aux États-Unis se poursuit à vive allure en dépit de la suspension mardi 20 avril du vaccin Johnson & Johnson suite à la découverte de six cas de femmes ayant développé des cas graves de caillots sanguins, dont un mortel.
Quelque 50,4% des Américains de plus de 18 ans ont pu bénéficier d'au moins une dose de vaccin, et 32,5% sont entièrement vaccinés, notamment les seniors de 65 ans et plus, a indiqué dimanche la principale agence fédérale de santé publique du pays.
Au total, plus de 131,2 millions de personnes ont reçu au moins une injection et les autorités prévoient d'autoriser dès lundi 19 avril tous les citoyens à se faire vacciner.
La suspension de Johnson & Johnson n'aura pas d'impact sur le rythme de la campagne car il ne représente qu'une petite partie des vaccins utilisés. "Il y a suffisamment de vaccins pour chaque Américain, c'est tout à fait indiscutable", avait assuré mardi le président Joe Biden.
Alors que grâce à la vaccination, la vie reprend son cours peu à peu aux Etats-Unis, en Inde les autorités de New Delhi imposent à partir de lundi soir 19 
avril un confinement d'une semaine pour tenter de contenir la flambée de cas de COVID-19 et faire retomber la pression sur les hôpitaux.

"Si nous n'imposons pas maintenant un confinement, nous allons au devant d'une catastrophe encore plus grande", a annoncé le chef du gouvernement local Arvind Kejriwal, décrivant un système de santé "au point de rupture".
L'Inde a recensé lundi 19 avril un nouveau record de nouvelles contaminations: 273.810 cas sur 24 heures, dépassant la barre des 200.000 pour le cinquième jour d'affilée.

Les commerces vont être fermés et les déplacement limités à l'essentiel dans la capitale de 20 millions d'habitants.

Ligne de fermeté 

La situation demeure précaire en Europe, même si certains pays, pressés par des opinions publiques exaspérées, s'apprêtent à relâcher quelque peu les restrictions sanitaires.

Ce sera notamment le cas cette semaine à divers degrés en Suisse, Belgique, Slovénie, Slovaquie, à Monaco, au Portugal et au Danemark.

Les Pays-Bas et la France envisagent pour leur part de rouvrir les terrasses des cafés un peu plus tard, respectivement fin avril et à la mi-mai.

Au Vatican, le pape François est réapparu à sa fenêtre place Saint-Pierre pour sa prière hebdomadaire après plusieurs semaines de retransmission virtuelle.

Mais en Allemagne, où un solennel hommage national a été rendu dimanche aux 80.000 morts du COVID, la réponse à la crise est source de vives tensions politiques.

Les Israéliens sont autorisés de ne pas porter le masque dans les rues, le 18 avril.
Photo : AFP/VNA/CVN

"Le virus ne pardonne pas les demi-mesures, elles ne font que l'aggraver", a prévenu la chancelière Angela Merkel, qui campe sur une ligne de fermeté, au grand dam des élus régionaux, y compris de son propre parti.
Faisant fi des appels à l'unité, plusieurs milliers d'"anti-masques" ont en outre manifesté dimanche 18 avril dans plusieurs ville du pays au cours du weekend et la police a procédé à des interpellations.
Sports d'hiver 
C'est également lundi 19 avril qu'est entrée en vigueur la "bulle" permettant aux ressortissants d'Australie et de Nouvelle-Zélande de voyager sans quarantaine entre les deux pays, qui affichent tous deux un bon bilan face à la pandémie.
Des familles séparées depuis des mois trépignaient d'impatience avant d'embarquer retrouver leurs proches : "Je vais hurler, pleurer, embrasser, être heureuse, toutes ces émotions à la fois", a témoigné Denise O'Donoghue, avant son vol à l'aéroport de Sydney.
Cela faisait plus d'un an que les deux pays discutaient de cette "bulle". Mais son lancement a été plusieurs fois reporté au gré de l'apparition de nouveaux foyers de contamination dans un pays ou l'autre.
La Nouvelle-Zélande notamment compte aussi beaucoup sur cette initiative pour sauver sa saison de sports d'hiver, qui est sur le point de commencer. La compagnie Air New Zealand prévoit d'augmenter son nombre de vols à destination de l'Australie de quatre par semaine à une vingtaine.
Plusieurs pays d'Asie-Pacifique travaillent sur des projets similaires de "bulle".
Taïwan (Chine) et l'archipel des Palaos, dans le Pacifique, en ont inauguré une au début du mois, avec là aussi l'espoir de soutenir leur industrie touristique durement éprouvée par la pandémie.
Bas les masques 
De son côté et malgré des chiffres de mortalité toujours très élevés et un variant "brésilien" très contagieux, Rio de Janeiro a rouvert début avril ses bars et restaurants et s'apprête à faire de même avec ses plages lundi 19 avril.
L'épidémie a fait plus de 373.000 morts en un peu plus d'un an au total au Brésil, qui compte 212 millions d'habitants, un bilan largement sous-évalué selon les experts.
Au Canada, le gouvernement va déployer des renforts en Ontario, sa province la plus peuplée, pour l'aider à faire face à une virulente troisième vague de COVID.
En Israël, où près de cinq millions de personnes (53% de la population) ont reçu deux doses de vaccin, les habitants sont depuis dimanche 18 avril autorisés à tomber le masque dans la rue, signe d'une première "victoire" contre le coronavirus dans le pays.
La pandémie a fait plus de 3 millions de morts dans le monde (au moins 3.011.975 décès), selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles dimanche 18 avril à 10h00 GMT.

AFP/VAN/CVN

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