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Une base militaire, à Valencia, au Nord du Venezuela, le 6 août. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Dimanche 6 août pendant plus de trois heures, une vingtaine d'hommes ont attaqué le fort Paramacay à Valencia (Nord), troisième ville du pays.
Selon le président Maduro, deux assaillants ont été tués, huit arrêtés dont un ex-militaire, une dizaine d'autres prenant la fuite après s'être emparé d'armes.
L'attaque est survenue alors que le pays est secoué par des manifestations pour exiger le départ du chef de l'État socialiste, ayant fait 125 morts en quatre mois.
Qualifiée de "terroriste" par M. Maduro, qui dénonce un complot de la droite et de Washington pour le renverser, elle soulève des doutes sur l'allégeance de l'armée, pièce centrale de l'échiquier politique vénézuélien.
Lundi 7 août, le ministre de la Défense, Vladimir Padrino Lopez, a nié qu'il s'agisse d'une "insurrection militaire", dévoilant les photos des "civils" arrêtés.
"Il n'y a eu aucun soulèvement, c'est un mensonge politique" de dire le contraire, a également assuré le numéro deux du chavisme, Diosdado Cabello, rejetant les affirmations du camp adverse.