>>Washington et Pékin accentuent les pressions sur Pyongyang
>>L'ONU accentue la pression sur Pyongyang en durcissant ses sanctions
Le secrétaire d'État américain Rex Tillerson. |
Le secrétaire d'État américain Rex Tillerson, qui s'exprimait à Manille en marge d'un forum de l'ASEAN, a souligné que Washington n'envisagerait de pourparlers que si Pyongyang suspendait son programme balistique, ce que le Nord dit n'avoir aucune intention de faire.
"Le meilleur signal que pourrait envoyer la République démocratique de Corée (RPDC) pour signifier qu'elle est prête à parler serait d'arrêter ces tirs de missiles", a-t-il dit. Il a laissé toutefois entrevoir la perspective que des émissaires américains puissent un jour s'assoir à la même table que les responsables du pays reclus pour éviter l'escalade.
Ces déclarations américaines surviennent au lendemain d'une rencontre rarissime dans la capitale philippine entre les chefs de la diplomatie des deux Corées, au cours de laquelle le Nord-Coréen Ri Yong-Ho n'a montré aucun signe que son pays ait été intimidé par les nouvelles sanctions de l'ONU.Dans une tentative de réfréner les ambitions nucléaires de la RPDC, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté samedi 5 août à l'unanimité une résolution qui risque de priver Pyongyang d'un milliard de dollars annuels de revenus.
Ce texte proposé par Washington a pour objectif de pousser Pyongyang à la négociation après son premier tir d'un missile intercontinental le 4 juillet, jour de la fête nationale américaine. La RPDC a procédé le 28 juillet au tir d'un engin similaire, mettant une bonne partie du continent américain à sa portée.
AFP/VNA/CVN