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Le Russe Daniil Medvedev, vainqueur du Britannique Daniel Evans à l'US Open, le 5 septembre à Fushing Meadows. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le Russe Daniil Medvedev, rival de Novak Djokovic, en quête d'un Grand Chelem calendaire historique, a, comme lors des trois tours précédents, passé moins de deux heures sur le court, pour s'imposer 6-3, 6-4, 6-3.
Face à un adversaire (27e) qu'il rencontrait pour la première fois et qui, à défaut de le contrarier, a proposé un tennis plaisant et fait de nombreuses montées à la volée, Medvedev en a profité pour user de son talent en passings et lobs.
Dire que le match a ressemblé à une séance de "sparring" pour le Russe serait trop sévère à l'endroit d'Evans, mais ce dernier est tombé sur bien plus fort.
"Maintenant, je veux juste parvenir à nouveau en finale (il avait perdu en 2019 contre Rafael Nadal, ndlr), pour me créer un autre souvenir, espérons-le, bien meilleur", a-t-il dit, déterminé.
Redoutable au service, il n'a concédé qu'une fois son engagement, permettant à Evans de débreaker dans le 2e set pour revenir 3-3. Mais la main du Britannique, soudain devenue tremblante, a aussitôt été punie par l'imperturbable Medvedev qui a empoché la deuxième manche.
"Van de... qui ?"
Au troisième set, Medvedev a déroulé tranquillement. Une démonstration de force impressionnante, pour celui qui sera l'immense favori du quart contre Botic van de Zandschulp.
"Van de... qui ?" La question ne cessait d'être posée dans les travées de Flushing Meadows à propos du 117e mondial, inconnu des non-initiés, qui s'est peut-être fait un nom en sortant Diego Schwartzman (14e). "Je n'ai pas vraiment de mots pour dire ce que ressens", a confié le héros du jour, qui participe à l'US Open pour la première fois.
Le Néerlandais Botic van de Zandschulp affrontant l'Argentin Diego Schwartzman à l'US Open, le 5 septembre à Flushing Meadows. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le joueur de 25 ans, issu des qualifications, qui avait déjà eu le scalp au 2e tour du Norvégien Casper Ruud (8e), s'est imposé 6-3, 6-4, 5-7, 5-7, 6-1, au terme d'un scénario improbable.
Mené deux sets à rien, Schwartzman a été souvent débordé par les coups gagnants (53) de son contre-attaquant d'adversaire, par ailleurs efficace à la volée (38 réussies sur 48).
L'Argentin, quart de finaliste en 2017 et 2019, a ensuite retrouvé sa grinta pour empocher les deux manches suivantes, non sans avoir sauvé deux balles de match dans la quatrième.
Le momentum allait-il définitivement changer ? Non, puisque Van de Zandschulp a maintenu la pression dans le jeu et l'Argentin a craqué sous celle-ci, au bout de 4h19.
Alcaraz et Fernandez remettent ça
Sous les feux de la rampe, depuis qu'il a éliminé Stefanos Tsitsipas (3e), Carlos Alcaraz (55e) a su remporter le si difficile match d'après. Il a tout de même eu du mal pour vaincre 5-7, 6-1, 5-7, 6-2, 6-0 l'Allemand Peter Gojowczyk (141e).
Présenté comme le futur Rafael Nadal, l'Espagnol âgé de 18 ans a bien été aidé par la blessure à une cuisse de son adversaire, issu des qualifications, au début du 4e set. Jusque-là son match avait été cahin-caha, mais il a montré un mental solide pour refaire son retard, après la perte des premier et troisième sets.
En quarts, il affrontera le Canadien Félix Auger-Aliassime (15e), vainqueur 4-6, 6-2, 7-6 (8/6), 6-4 de l'Américain Frances Tiafoe.
Chez les dames, la N°2 mondiale Aryna Sabalenka s'est qualifiée facilement 6-4, 6-1 contre Elise Mertens (16e) en 1h11.
Dans une position de favorite, depuis les éliminations surprises de la tenante du titre Naomi Osaka (3e) et de la N°1 mondiale Ashleigh Barty, la Bélarusse, demi-finaliste à Wimbledon, n'a absolument pas tremblé face à la Belge. Et devra confirmer contre la Tchèque Barbora Krejcikova (9e), lauréate du dernier Roland-Garros.
Plus tôt, Elina Svitolina (5e) avait solidement battu 6-3, 6-3 Simona Halep (13e). Lauréate du tournoi de Chicago il y a une semaine, l'Ukrainienne, demi-finaliste en 2019, est en forme.
Au prochain tour, elle devra toutefois se méfier de la Canadienne de 19 ans Leylah Fernandez (73e), tombeuse de l'Allemande Angelique Kerber 4-6, 7-6 (7/5), 6-2, deux jours après avoir renversé Osaka.