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Le pilote Red Bull Max Verstappen auteur de la position de pointe du GP des Pays-Bas, sur le circuit de Zandvoort, le 4 septembre. |
En battant Hamilton de 38/1000 seulement, le héros national a rempli la première partie du contrat et pris une option sur la seconde : s'imposer dimanche 5 septembre et reprendre les commandes du championnat du monde, en tête duquel le Britannique n'a que 3 points d'avance. "C'est la meilleure position de départ vu comme il est difficile de doubler ici", remarque Verstappen, qui signe sa sixième pole en sept GP.
Il ne s'enflamme toutefois pas autant que ses fans. "Ça ne sera pas une course facile, avec énormément de tours (72, ndlr) et beaucoup d'usure des pneus", rappelle-t-il. "Super Max" (le titre d'une chanson en son honneur) a peut-être eu un petit avantage dans sa préparation en effectuant ces dernières années quelques tours de démonstration avec Red Bull sur le circuit de Zandvoort, qui n'avait plus été utilisé par la F1 depuis 1985. Hamilton, au contraire, a manqué les essais libres 2 à cause d'un problème de moteur.
"Ce contre-temps nous a peut-être rendu les choses un peu difficiles mais j'ai vraiment tout donné", assure le pilote Mercedes. "La course ne va pas être facile car il est difficile de dépasser et car Max et son équipe ont, je crois, un meilleur rythme que nous. Ça va se jouer sur la stratégie et l'utilisation des pneus", estime-t-il. En effet, avec une voie des stands courte, où les pilotes perdent moins de temps qu'ailleurs, et une probabilité de voiture de sécurité importante sur une piste étroite où les erreurs de pilotage ne pardonnent pas, on peut imaginer des stratégies différentes à un ou plusieurs arrêts.
"Ça reste possible"
"Ils (Red Bull) ne sont pas à des kilomètres non plus, donc ça reste possible", veut également croire son équipier Valtteri Bottas, troisième sur la grille. N'en déplaise aux 70.000 spectateurs tout de orange vêtus ! "Avoir deux voitures dans le Top 3 nous offre aussi des possibilités de travailler en équipe", pointe le Finlandais, alors que l'équipier de Verstappen, le Mexicain Sergio Pérez, n'est que 16e, piégé par le temps lors de la première partie des qualifications (Q1).
Par habitude, les cadors du championnat ne le mentionnent pas mais la qualité de leur départ jouera plus que jamais un rôle crucial : au terme d'une course serrée en Formule 3 samedi matin, le Monégasque Arthur Leclerc (petit frère de Charles) est parvenu à s'imposer depuis la troisième position sur la grille grâce à son envol. Aux côtés de Bottas, le Français Pierre Gasly (AlphaTauri) prendra place sur la deuxième ligne de la 13e manche de la saison, dont le départ sera donné à 15h00 (13h00 GMT).
Suivront les Ferrari du Monégasque Charles Leclerc et de l'Espagnol Carlos Sainz Jr, puis l'Italien Antonio Giovinazzi (Alfa Romeo) et le Français Esteban Ocon (Alpine). La deuxième Alpine de l'Espagnol Fernando Alonso et la McLaren de l'Australien Daniel Ricciardo complètent le Top 10 des qualifications.
L'équipier britannique de ce dernier, Lando Norris, n'est que 13e, sa plus mauvaise performance de la saison, au terme d'une Q2 raccourcie par les crashs successifs des Williams du Britannique George Russell et du Canadien Nicholas Latifi. À noter la présence du Polonais Robert Kubica (18e) dans le baquet habituellement occupé chez Alfa Romeo par le Finlandais Kimi Räikkönen, testé positif au COVID-19 dans la nuit de vendredi à samedi.
AFP/VNA/CVN