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Kazuo Okada, alors président de Universal Entertainment, à Manille le 23 janvier 2017. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Le juge Rolando How du tribunal de première instance régional de la ville de Paranaque a ordonné au Bureau national d'enquête et à la Police nationale des Philippines de poursuivre Kazuo Okada devant le tribunal. Le tribunal a émis vendredi 4 janvier un mandat d'arrêt et fixé un montant de garantie de 348.000 pesos philippins (plus de 6.600 dollars) pour les trois chefs d'accusation.
Le mois dernier, le ministère philippin de la Justice a annoncé trouver suffisamment de preuves pour les trois chefs d'accusation contre le magnat japonais qui avait gagné "par erreur ou par fraude" 3,15 millions de dollars en salaires et frais de consultants au cours de son mandat en tant que directeur général de Tiger Resort, opérateur du casino Okada Manila.
Kazuo Okada a rejeté ces chefs d’accusation et déposé auprès du ministère philippin de la Justice une requête en révision. On ne savait pas si Okada était aux Philippines lorsque le tribunal a émis le mandat d'arrêt.
Kazuo Okada avait été démis de ses fonctions en juin 2017 par Universal Entertainment, qui avait alors mis en place un comité d’enquête indépendant sur des "soupçons d’agissements frauduleux" concernant un détournement d’argent à hauteur de 20 millions de dollars. L’homme d’affaires de 76 ans a jusque-là toujours nié les faits.
En août 2018, le milliardaire japonais a été arrêté à Hong Kong (Chine) pour être "en lien avec diverses infractions de fraude" et relâché sous caution.
VNA/CVN