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Sommet européen à Bruxelles, le 22 juin. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les Européens devraient dans un premier temps constater que les progrès enregistrés avec Londres sur les modalités du divorce sont encore insuffisants pour passer à une deuxième phase de négociation sur la future relation commerciale, renvoyant cette décision à décembre.
Mais en gage de leur bonne volonté, ils pourraient quand même décider, selon un projet de conclusions du sommet, d'engager des "discussions préparatoires internes" sur cette future relation "afin d'être totalement prêts" quand débuteront les premiers pourparlers.
"Le but est d'être un peu plus positifs, de montrer à Londres qu'on n'est pas totalement fermés", explique une source diplomatique à l'AFP. "Mais sur le fond, ça ne change rien", nuance-t-elle.
À trois jours du sommet, la Première ministre britannique Theresa May se rendra lundi à Bruxelles pour rencontrer le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, a-t-on annoncé dimanche à l'AFP dans l'entourage de Mme May.
Le ministre britannique chargé du Brexit David Davis accompagnera Mme May au dîner qu'elle doit partager avec M. Juncker.
Même si Downing Street insiste sur le fait que cette réunion est prévue depuis des semaines, la venue de la Première ministre à Bruxelles dégage une impression d'urgence, après un dernier round de discussions décevantes sur le Brexit.
L'UE exige, avant de passer à toute discussion approfondie, d'avoir enregistré des "progrès suffisants" dans trois dossiers prioritaires : le règlement financier du divorce, le sort des expatriés et les conséquences du Brexit pour l'Irlande.
La question des engagements financiers du Royaume-Uni envers l'UE pose particulièrement problème faute "d'engagement ferme et concret" de sa part, relèvent les Européens dans leur projet de conclusions - qui peut encore évoluer.