Les réseaux de télécommunications dans le monde génèrent "300 millions de tonnes de CO2 par an, l'équivalent de 50 millions d'automobiles". "Si nous ne changeons pas radicalement, cela va encore augmenter", en raison de l'explosion du trafic lié à internet (vidéos, etc...), a souligné le directeur général d'Alcatel-Lucent, Ben Verwaayen, lors d'une conférence de presse de présentation à Londres.
Baptisé "Green touch", ce consortium a pour objectif de "créer les technologies nécessaires pour rendre les réseaux de communications 1.000 fois plus efficaces énergiquement qu'ils le sont aujourd'hui".
Si ce but est atteint, "la quantité d'énergie aujourd'hui nécessaire pour utiliser tous les réseaux, y compris l'internet, pendant une seule journée permettra de faire fonctionner ces mêmes réseaux pendant 3 ans", indique le consortium dans un communiqué.
Financé via des fonds privés et publics, il est soutenu pour le moment par 5 pays dont les États-Unis, la France, le Portugal, la Corée du Sud et le Royaume-Uni.
"Le consortium est ouvert à tous dans le secteur des télécommunications (...). Nous nous attendons à une grande participation venant de toutes les régions du monde", a souligné Gee Rittenhouse, responsable de recherche au sein des Bell Labs, lors d'une conférence de presse à Londres.
Parmi les laboratoires et instituts de recherche impliqués dans le projet, se trouvent notamment le Massachusetts Institute of Technology (MIT), l'Institut national de recherche en informatique et en automatique (INRIA) en France ou encore le laboratoire de recherche Freescale Semiconductor.
La première réunion du consortium aura lieu en février et sera consacrée à la définition d'un programme sur 5 ans.
AFP/VNA/CVN