"Novossibirsk (sa ville natale) est la 3e ville russe après Moscou et Saint Petersbourg. La Sibérie est une région neigeuse. C'est pourquoi je suis allée au Vietnam car j'aime son climat", explique Katya sur ses raisons d'aller au Vietnam. Elle avait suivi le métier de mannequin en Russie, puis en Thaïlande et ne pensait jamais aller au Vietnam.
Un jour, lors d'une visite à Hô Chi Minh-Ville, elle trouve la ville très proche et amicale. Alors, elle a décidé d'y vivre. Au début, elle vivait du métier de DJ (disc-jockey) dans des discothèques. "Je suis un DJ professionnel qui a été formé en Russie. C'est pourquoi je vivais de ce métier au début de ma vie au Vietnam", fait savoir Katya. L'an dernier, elle fait la navette entre Hanoi et Hô Chi Minh-Ville pour participer à des événements culturels organisés par l'ambassade et le consulat général de Russie.
Ces deux dernières années, elle a travaillé dans des discothèques de Hô Chi Minh-Ville et Hanoi, surtout pendant les derniers mois de l'année, quand la saison des pluies se termine car "à ce moment, les touristes viennent nombreux".
Katya vit dans un appartement de la rue Nguyên Thi Minh Khai, à Hô Chi Minh-Ville. Elle aime cette ville, car il y a beaucoup de bons plats à prix raisonnable. "Parfois, quand mon pays me manque, je fais la soupe russe que j'ai apprise de ma mère. À vivre seule, je me sens parfois triste mais, avec le temps, j'ai de plus en plus d'amis", confie-t-elle. Eduart Kazanov, son petit ami, est un Russe, fondateur et gestionnaire de la compagnie des mannequins Fame au Vietnam où travaille Katya. Cette femme est mannequin pour les marques WOW, An Phuoc, Parkson et les magazines F Magazine, Golf, Phong Cach et Traveller. Elle est DJ à We Lounge, Xu Bar...
Selon Katya, en comparaison avec les mannequins vietnamiens, "nous (les étrangers) n'avons pas beaucoup l'occasion de rencontrer les médias, c'est cependant bien pour éviter les scandales. Parfois des jeunes me reconnaissent dans la rue, je suis alors bien heureuse".
Pour Katya, les mannequins vietnamiens ont tous les atouts pour accéder à des catwalks étrangers. Cependant, leur capacité linguistique est insuffisante et ils ne savent pas encore se créer un style personnel.
Hà Minh/CVN