Le Vietnam, 2e pays natal d'un mannequin espagnol

Peu de personnes peuvent deviner l'âge précis d'Andrea Aybar Carmona (photo) en raison de son sérieux sur le catwalk. Jeune femme de 16 ans, elle est un mannequin espagnol connu au Vietnam.

Née à Valence, Andrea a déménagé au Vietnam à l'âge de huit ans. Depuis, elle porte le nom An qui signifie "paix". Elle a la beauté de sa mère qui est Vénézuélienne, le pays des miss, et la grande taille de son père.

Après son divorce, le père de An, un homme d'affaires, décide d'investir au Vietnam. "À huit ans, mon père, mon petit frère et moi, nous avons commencé une nouvelle vie au Vietnam. Le Vietnam, à mes yeux, est un pays pacifique et sa population est amicale", fait remarquer Andrea.

Depuis toute petite, elle a une passion pour les vêtements, les chaussures et le catwalk. Contrairement aux autres enfants, elle aimait regarder les programmes télévisés sur la mode et lisait des magazines de mode. Vivant au Vietnam, son souhait de devenir un mannequin s'est réalisé. "Par hasard, j'ai rencontré Ha Vy, directrice pour le Nord de la compagnie de mannequins Venus, par l'intermédiaire d'un ami de mon père. C'est ainsi que j'ai commencé ce métier. Au début, mon père n'a pas accepté et puis il est revenu sur sa décision en voyant mon amour pour cette profession".

Sa première présentation, elle l'a faite à l'ambassade d'Allemagne, et toute la famille était là pour la soutenir. Elle raconte avoir beaucoup de souvenirs avec ce métier, même si elle est encore jeune et doit continuer ses études. Elle parle couramment l'anglais, le vietnamien et, bien sûr, l'espagnol.

An fait savoir que durant sa première année au Vietnam, elle restait à la maison pour apprendre le vietnamien avec les voisins. "Le vietnamien est difficile mais grâce à l'aide de mes cousins, j'ai progressé et j'ai reçu 9,5/10 pour un texte de description d'un œillet d'Espagne", confie An.

Au collège Chu Van An où An suit ses études en 9e, elle est la seule étrangère. "Je me distingue par mon visage mais mon esprit est tout à fait vietnamien", affirme-t-elle. Dans sa classe, elle a deux grands amis. An dit que peut-être elle tombera amoureux d'un Vietnamien. Ce sera bien, car grâce à cet amour, elle sera plus étroitement liée au Vietnam, qu'elle considère comme son 2e pays natal.

Dans la vie quotidienne, An est comme les autres. Pendant son temps libre, elle va au cinéma avec ses amis et mange dans les restaurants de rue. Elle aide son père dans ses affaires, répond aux messages électroniques des clients étrangers le matin, et l'après-midi, elle participe à des présentations de mode.

An a visité plusieurs régions au Vietnam comme Huê, Hôi An, Dà Lat et Hô Chi Minh-Ville. Elle joue au piano et à la guitare. Son père s'est marié avec une Vietnamienne. "Grâce à ma mère vietnamienne, je me sens plus proche du Vietnam. Elle m'a appris à cuisiner des plats vietnamiens comme le pho, les nems".

Elle raconte que lorsqu'elle fait les courses au marché, les vendeurs lui annoncent un prix élevé, alors elle marchande en vietnamien. "Mon amour pour mon deuxième pays natal est profond. Bien que je sois Vénézuélienne et Espagnole, je pense que je suis aussi Vietnamienne. J'aime aller à l'étranger mais à ces occasions, je souhaite toujours revenir à Hanoi. Je pense que je ne peux pas vivre dans un autre lieu", insiste An dans un vietnamien courant d'une Hanoienne.

An attend de recevoir la nationalité vietnamienne afin de participer à des concours nationaux de beauté et souhaite représenter les femmes vietnamiennes lors des concours internationaux.

Hà Minh/CVN

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