Un chef-d'œuvre oublié de Raphaël exposé au public dans une basilique varoise

L'exposition ce week-end dans la sacristie de la basilique Sainte-Marie-Madeleine de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume (Var) pour la première fois au public d'un tableau oublié et récemment redécouvert du peintre italien de la Renaissance Raphaël a attiré de nombreux visiteurs, a constaté un photographe de l'AFP.

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Cette photographie montre un tableau de Marie Madeleine, peint par l'Italien Raphaël, exposé pour la première fois à la basilique Saint-Maximin, à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, dans le Var, le 21 avril. 
Photo : AFP/VNA/CVN

Le chef-d'œuvre, un portrait de Marie-Madeleine de 46 sur 34 cm, y sera exposé pendant un mois dans cet édifice religieux, considéré comme le troisième tombeau de la chrétienté après Jérusalem et Rome, qui abrite des reliques de Marie-Madeleine.

Une cinquantaine de personnes ont ainsi fait la queue dimanche après-midi pour pouvoir admirer ce tableau peu connu du maître italien auteur des Trois Grâces ou encore des fresques ornant le palais du Vatican à Rome L'Incendie de Borgo et L'école d'Athènes.

Les visiteurs doivent cependant s'acquitter la somme de trois euros pour l'admirer, des fonds qui serviront à soutenir la restauration de la basilique. 

Cette photographie montre un tableau de Marie Madeleine, peint par le peintre italien Raphaël, exposé pour la première fois à la basilique Saint-Maximin, à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, dans le Var, le 21 avril. 
Photo : AFP/VNA/CVN

Gardé constamment par deux gardes, ce portrait est bien mis en valeur par un éclairage doux au sein de la sacristie donnant au lieu une ambiance mystique.

La redécouverte de ce tableau oublié pourrait, pour certains, relever du miracle: un collectionneur français avait acheté ce portrait de Marie-Madeleine, datant de la rencontre entre Raphaël et Léonard de Vinci (1505), à une galerie londonienne sur son site Internet pour 30.000 livres (près de 35.000 euros) en pensant qu'il s'agissait d'une œuvre de l'école de Vinci.

Il avait ensuite fait appel à l'expertise d'Annalisa Di Maria, membre du groupement d'experts de l'UNESCO à Florence (Italie) qui a authentifié l'œuvre en septembre.

À l'issue d'innombrables analyses, dont la visualisation grâce à la lumière infrarouge des couches de carbone cachées par les pigments de peinture, ils ont pu attribuer le tableau à Raphaël (1483-1520).

Marie-Madeleine, premier témoin de la résurrection de Jésus, dont elle était une fidèle disciple, est une figure importante des Evangiles, souvent présentée comme une pécheresse repentie. Elle aurait passé les 30 dernières années de sa vie dans une grotte du massif de la Sainte-Baume, à une vingtaine de kilomètres de la basilique, devenue un haut-lieu de pèlerinage chrétien.

AFP/VNA/CVN

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