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L'athlète paralympique français Thimothée Adolphe essaie son costume Berluti en vue de la cérémonie d'ouverture des Jeux, le 18 mars à Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Cette année, les Français vont "apparaître, en force, beaux, élégants comme jamais et marquer les esprits", assure l'ancien escrimeur Brice Guyart, aujourd'hui dans le comité d'organisation de Paris 2024 et "persuadé que les premières médailles se gagnent dès la cérémonie d'ouverture".
La très chic marque française Berluti habillera 1.500 athlètes et accompagnants pour l'ouverture des Jeux olympiques (26 juillet-11 août) et paralympiques (28 août-8 septembre). Pour un prix certain. En magasin, une paire de sneakers Shadow coûte 1.000 euros et un costume Berluti environ 4.000 euros. Les athlètes pourront conserver leur tenue après les Jeux.
Les costumes, dessinés avec la collaboration de Carine Roitfeld, sont bleu nuit avec un col patiné bleu blanc rouge. Sur la poche gauche, une petite flamme olympique et le logo des Jeux. Les vestes, sans manches pour les femmes, se combinent avec pantalon ou jupe, et avec une chemise blanche de coton et de soie.
L'objectif était d'"allier l'élégance et le confort", souligne Vanessa Le Goff, directrice de collection chez Berluti.
"La partie la plus difficile (de la fabrication) a été le col", en impression satin qui devait rendre le même effet sur toutes les vestes, quelle que soit leur taille du 3XS au 5XL, explique Elisa Mongiovo chez Pattern, sous-traitant italien chargé de la confection des costumes de façon artisanale.
Les femmes choisissant la jupe porteront un "mocassin très souple". Les chaussures sont fabriquées à la main dans les ateliers Berluti, à Ferrare, en Italie, "patine" comprise : tels des peintres, les employés appliquent avec pinceaux et chiffons la patine bleu, blanc, rouge, chaussure après chaussure.
"Traditionnellement on a huit tailles de chaussant et pour ce projet on est passé à 14 tailles, du 34 au 56", relève Agnès Fillioux, directrice industrielle chez Berluti, "un challenge car il faut que le confort soit le même sur toutes les tailles".
Les athlètes ont découvert ces dernières semaines leurs tenues de cérémonie. Timothée Adolphe, athlète handisport malvoyant, juge la sienne "très agréable", dit-il. Pour la grimpeuse Oriane Bertone, rencontrée lors d'une séance photo, "on tient plutôt bien" la réputation parisienne de "capitale de la mode".
AFP/VNA/CVN