Le Centre d’études et de soutien psychologique pour les toxicomanes a pour objet d’assister les organismes concernés à disposer de davantage d’informations sur les drogués, leur population et leur psychologie, en vue de la définition de politiques plus appropriées en matière de prévention et de lutte contre la toxicomanie et ses conséquences annexes, à commencer par la transmission du VIH.
Le Centre d’études et de soutien psychologique pour les toxicomanes de Hanoi s'intéresse à la création d'emplois. Photo : Net/CVN |
Selon le directeur du centre, Lê Trung Tuân, cet établissement poursuivra quatre objectifs principaux : la communication dans le cadre de la prévention et de la lutte contre la toxicomanie chez les jeunes, une plus grande sensibilisation au sein de la société afin de réduire les discriminations des drogués, l’assistance des proches des toxicomanes à mieux comprendre la drogue et les meilleures façons pour ne pas rechuter, ainsi que les capacités de réinsertion sociale après cure de désintoxication.
Le nombre d’adolescents employant des drogues augmente de plus en plus, et les tâches de prévention et de lutte contre la toxicomanie chez les jeunes sont plus que jamais importantes.
Ce d’autant plus que le taux de rechute demeure très élevé : après deux mois d'études au sein des centres d'éducation sociale, 90% des personnes présentes en étaient à leur 6e ou 7e rechute... La mise en œuvre des mesures pour réduire le taux de rechute est essentielle aussi, ce qui implique le recours aux thérapies psychologiques.
VNA/CVN