>>Ukraine : préparatifs pour un sommet à quatre à Minsk
Avant cette réunion diplomatique de "la dernière chance" prévue mercredi 11 février à Minsk entre les présidents russe Vladimir Poutine, ukrainien Petro Porochenko, français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel, cette dernière était lundi 9 février à Washington pour présenter à M. Obama ce plan de paix européen.
Simultanément, l'Union européenne a reporté la mise en œuvre de nouvelles sanctions contre la Russie pour laisser une chance au sommet de Minsk. Avec l'espoir de mettre fin au conflit dans l'Est de Ukraine qui a fait plus de 5.000 morts en dix mois.
Pour aider les forces ukrainiennes, la livraison "d'armes défensives est l'une des options envisagées. Mais je n'ai pas encore pris de décision", a indiqué le président Obama lors d'une conférence de presse avec Mme Merkel, après une semaine de débats à Washington sur l'opportunité de fournir des "armes défensives létales" à Kiev.
"Notre objectif n'est pas d'équiper l'Ukraine pour qu'elle poursuive des opérations offensives mais simplement qu'elle puisse se défendre", a fait valoir Barack Obama, dont le gouvernement semble enclin à doper son assistance militaire à Kiev.
"Règlement diplomatique"
Mme Merkel est très impliquée aux côtés de M. Hollande pour trouver une solution diplomatique entre l'Ukraine et la Russie : le couple franco-allemand, ressoudé, est allé ces derniers jours à Kiev et à Moscou pour exposer son initiative de paix aux présidents Porochenko et Poutine.
Et même si Américains et Européens paraissent diverger sur l'attitude à adopter face à la Russie, le président Obama a assuré qu'il "continuait d'encourager un règlement diplomatique" du conflit. "Nous ne cherchons pas l'échec de la Russie (...) ni à ce qu'elle soit affaiblie", a-t-il martelé, les relations entre Washington et Moscou étant au plus bas depuis la fin de la Guerre froide.
Dans l'attente, l'UE a certes confirmé lundi 9 février le principe de nouvelles sanctions décidées après le bombardement en janvier par les séparatistes de la ville ukrainienne de Marioupol (31 morts), mais elle a repoussé au 16 février leur entrée en vigueur "pour laisser de la marge aux efforts diplomatiques".
Des habitants de Donetsk tentent de récupérer des affaires personnelles d'un immeuble détruit par les combats entre séparatistes et soldats ukrainiens, le 9 février. Photo : AFP/VNA/CVN |
Avant cette réunion diplomatique de "la dernière chance" prévue mercredi 11 février à Minsk entre les présidents russe Vladimir Poutine, ukrainien Petro Porochenko, français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel, cette dernière était lundi 9 février à Washington pour présenter à M. Obama ce plan de paix européen.
Simultanément, l'Union européenne a reporté la mise en œuvre de nouvelles sanctions contre la Russie pour laisser une chance au sommet de Minsk. Avec l'espoir de mettre fin au conflit dans l'Est de Ukraine qui a fait plus de 5.000 morts en dix mois.
Pour aider les forces ukrainiennes, la livraison "d'armes défensives est l'une des options envisagées. Mais je n'ai pas encore pris de décision", a indiqué le président Obama lors d'une conférence de presse avec Mme Merkel, après une semaine de débats à Washington sur l'opportunité de fournir des "armes défensives létales" à Kiev.
La chancelière allemande Angela Merkel et le président américain Barack Obama, lors d'une réunion à la Maison-Blanche, le 9 février à Washington. Photo : AFP/VNA/CVN |
"Notre objectif n'est pas d'équiper l'Ukraine pour qu'elle poursuive des opérations offensives mais simplement qu'elle puisse se défendre", a fait valoir Barack Obama, dont le gouvernement semble enclin à doper son assistance militaire à Kiev.
"Règlement diplomatique"
Mme Merkel est très impliquée aux côtés de M. Hollande pour trouver une solution diplomatique entre l'Ukraine et la Russie : le couple franco-allemand, ressoudé, est allé ces derniers jours à Kiev et à Moscou pour exposer son initiative de paix aux présidents Porochenko et Poutine.
Et même si Américains et Européens paraissent diverger sur l'attitude à adopter face à la Russie, le président Obama a assuré qu'il "continuait d'encourager un règlement diplomatique" du conflit. "Nous ne cherchons pas l'échec de la Russie (...) ni à ce qu'elle soit affaiblie", a-t-il martelé, les relations entre Washington et Moscou étant au plus bas depuis la fin de la Guerre froide.
Dans l'attente, l'UE a certes confirmé lundi 9 février le principe de nouvelles sanctions décidées après le bombardement en janvier par les séparatistes de la ville ukrainienne de Marioupol (31 morts), mais elle a repoussé au 16 février leur entrée en vigueur "pour laisser de la marge aux efforts diplomatiques".
AFP/VNA/CVN