>>Yémen : les miliciens chiites défendent leur coup de force
>>La milice chiite consolide son emprise sur le Yémen
Les miliciens chiites, dits Houthis, ont annoncé vendredi 6 février la dissolution du Parlement et l'installation de nouvelles instances dirigeantes, après avoir poussé fin janvier à la démission le président Abd Rabbo Mansour Hadi et le Premier ministre Khaled Bahah.
Le secrétaire général de l'ONU a réclamé dimanche 8 février le rétablissement du président démissionnaire.
Le coup de force des Houthis a également été dénoncé par les partis politiques yéménites, y compris par le parti de l'ex-président Ali Abdallah Saleh, devenu pourtant leur allié. Le CPG, le plus grand parti du pays, majoritaire au Parlement, a reproché aux Houthis d'avoir "nui à la légalité constitutionnelle".
Le parti islamiste Al-Islah a lui aussi rejeté les décisions des miliciens chiites, demandant de "les abroger", tandis que le Parti socialiste y a vu "un coup porté au consensus national".
À l'étranger, les Houthis ont été violemment attaqués par les monarchies du Golfe qui ont dénoncé un "coup d'État" et menacé de "prendre les mesures pour défendre leurs intérêts" au Yémen, dont la sécurité est selon elles intimement liée à la leur.
>>La milice chiite consolide son emprise sur le Yémen
Des soutiens du mouvement chiite houthi prennent part à un rassemblement dans un stade de Sanaa, au cours duquel est retransmis sur grand écran un discours télévisé de leur chef Abdel Malek Al-Houthi, le 7 février. Photo : AFP/VNA/CVN |
Les miliciens chiites, dits Houthis, ont annoncé vendredi 6 février la dissolution du Parlement et l'installation de nouvelles instances dirigeantes, après avoir poussé fin janvier à la démission le président Abd Rabbo Mansour Hadi et le Premier ministre Khaled Bahah.
Le secrétaire général de l'ONU a réclamé dimanche 8 février le rétablissement du président démissionnaire.
Le coup de force des Houthis a également été dénoncé par les partis politiques yéménites, y compris par le parti de l'ex-président Ali Abdallah Saleh, devenu pourtant leur allié. Le CPG, le plus grand parti du pays, majoritaire au Parlement, a reproché aux Houthis d'avoir "nui à la légalité constitutionnelle".
Le parti islamiste Al-Islah a lui aussi rejeté les décisions des miliciens chiites, demandant de "les abroger", tandis que le Parti socialiste y a vu "un coup porté au consensus national".
À l'étranger, les Houthis ont été violemment attaqués par les monarchies du Golfe qui ont dénoncé un "coup d'État" et menacé de "prendre les mesures pour défendre leurs intérêts" au Yémen, dont la sécurité est selon elles intimement liée à la leur.
AFP/VNA/CVN