>>Accord entre Poutine, Hollande et Merkel pour un projet de plan de paix pour l'Ukraine
>>Ukraine : Merkel et Hollande présentent à Poutine leur plan de paix
Diplomates français, allemands, ukrainiens et russes doivent continuer lundi 9 février à Berlin à travailler à un plan de paix de la dernière chance pour l'Ukraine, avant le sommet quadripartite prévu pour mercredi 11 février.
Il a été décidé dimanche 8 février au cours d'une conférence téléphonique entre la chancelière allemande Angela Merkel, le président français François Hollande, le président ukrainien Petro Porochenko et le président russe Vladimir Poutine.
Mais le chef de l'État russe a d'ores et déjà prévenu qu'un certain nombre de points concernant un plan de paix pour l'Ukraine devront être réglés d'ici là.
Ce sommet aura lieu "si nous réussissons à nous mettre d'accord sur un certain nombre de points sur lesquels nous avons intensément discuté ces derniers temps", a annoncé M. Poutine à son homologue bélarusse, Alexandre Loukachenko, selon des images diffusées par la télévision russe. "Il est évident que la crise va se poursuivre jusqu'à ce que les Ukrainiens eux-mêmes se mettent d'accord entre eux", a encore indiqué M. Poutine, qui se rend lundi 9 février au Caire, dans une interview à paraître dans le quotidien égyptien Al-Ahram.
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a pour sa part dit espérer que "des décisions importantes" seraient prises mercredi 11 février à Minsk.
Selon un communiqué diffusé par le service de presse de Mme Merkel, les quatre dirigeants ont "continué (dimanche 8 février) à travailler à un paquet de mesures dans le cadre de leurs efforts en vue d'un règlement global du conflit".
La présidence ukrainienne, via un communiqué publié dimanche 8 février sur son site Internet, a dit attendre du sommet au Bélarus un cessez-le-feu "immédiat et sans conditions".
"Les signataires des accords de Minsk", première tentative en septembre dernier d'un règlement du conflit, "vont également se retrouver à Minsk d'ici à mercredi 11 février", d'après Mme Merkel. Il s'agit de représentants de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), de la Russie et de l'Ukraine, ainsi que des leaders prorusses de l'Est de l'Ukraine.
Cette annonce intervient dans le cadre d'une initiative de paix "de la dernière chance" récemment prise par le président français et la chancelière. M. Hollande et Mme Merkel ont passé au total plus de 10 heures à en discuter jeudi 5 février à Kiev avec Petro Porochenko, puis vendredi 6 février à Moscou avec son homologue russe.
"Ce que la France et l'Allemagne cherchent actuellement en Ukraine, ce n'est pas la paix sur le papier mais la paix sur le terrain", a déclaré dimanche 8 février le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius.
"Personne ne veut être piégé par une guerre totale", a-t-il poursuivi, alors que le conflit a déjà fait plus de 5.500 morts depuis avril.
>>Ukraine : Merkel et Hollande présentent à Poutine leur plan de paix
Diplomates français, allemands, ukrainiens et russes doivent continuer lundi 9 février à Berlin à travailler à un plan de paix de la dernière chance pour l'Ukraine, avant le sommet quadripartite prévu pour mercredi 11 février.
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| Préparatifs pour un sommet à quatre à Minsk sur la situation de l'Ukraine. Photo : AFP/VNA/CVN |
Il a été décidé dimanche 8 février au cours d'une conférence téléphonique entre la chancelière allemande Angela Merkel, le président français François Hollande, le président ukrainien Petro Porochenko et le président russe Vladimir Poutine.
Mais le chef de l'État russe a d'ores et déjà prévenu qu'un certain nombre de points concernant un plan de paix pour l'Ukraine devront être réglés d'ici là.
Ce sommet aura lieu "si nous réussissons à nous mettre d'accord sur un certain nombre de points sur lesquels nous avons intensément discuté ces derniers temps", a annoncé M. Poutine à son homologue bélarusse, Alexandre Loukachenko, selon des images diffusées par la télévision russe. "Il est évident que la crise va se poursuivre jusqu'à ce que les Ukrainiens eux-mêmes se mettent d'accord entre eux", a encore indiqué M. Poutine, qui se rend lundi 9 février au Caire, dans une interview à paraître dans le quotidien égyptien Al-Ahram.
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a pour sa part dit espérer que "des décisions importantes" seraient prises mercredi 11 février à Minsk.
Selon un communiqué diffusé par le service de presse de Mme Merkel, les quatre dirigeants ont "continué (dimanche 8 février) à travailler à un paquet de mesures dans le cadre de leurs efforts en vue d'un règlement global du conflit".
La présidence ukrainienne, via un communiqué publié dimanche 8 février sur son site Internet, a dit attendre du sommet au Bélarus un cessez-le-feu "immédiat et sans conditions".
"Les signataires des accords de Minsk", première tentative en septembre dernier d'un règlement du conflit, "vont également se retrouver à Minsk d'ici à mercredi 11 février", d'après Mme Merkel. Il s'agit de représentants de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), de la Russie et de l'Ukraine, ainsi que des leaders prorusses de l'Est de l'Ukraine.
Cette annonce intervient dans le cadre d'une initiative de paix "de la dernière chance" récemment prise par le président français et la chancelière. M. Hollande et Mme Merkel ont passé au total plus de 10 heures à en discuter jeudi 5 février à Kiev avec Petro Porochenko, puis vendredi 6 février à Moscou avec son homologue russe.
"Ce que la France et l'Allemagne cherchent actuellement en Ukraine, ce n'est pas la paix sur le papier mais la paix sur le terrain", a déclaré dimanche 8 février le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius.
"Personne ne veut être piégé par une guerre totale", a-t-il poursuivi, alors que le conflit a déjà fait plus de 5.500 morts depuis avril.
AFP/VNA/CVN