>>Syrie : incertitude sur le sort d'une otage américaine, raids sur l'EI
>>L'EI annonce la mort d'une otage américaine dans un raid de la coalition
Les Émirats ont dépêché dimanche 8 février en Jordanie un escadron d'avions F-16 pour soutenir ce pays "frère" dans les frappes contre l'EI qui sévit en Syrie et en Irak.
Amman, qui participe depuis septembre à la coalition internationale antjihadistes dirigée par les États-Unis, a annoncé dimanche 8 février avoir détruit 56 cibles en trois jours.
Le chef d'état-major de l'armée de l'air, Mansour al-Jobour, a affirmé que la campagne de frappes s’intensifierait encore dans les prochains jours.
Depuis jeudi 5 février, "nous avons détruit 20% des capacités de combat de Daech" (acronyme en arabe de l'EI), a-t-il indiqué. Parmi les cibles figuraient des camps d'entraînement, des dépôts d'armes et de carburant ainsi que des centres logistiques et résidentiels, a-t-il énuméré sans préciser la localisation des frappes.
Le gouvernement jordanien a annoncé pour la première fois cette semaine que ses avions, qui ciblaient jusqu'alors la Syrie, avaient cette fois aussi frappé en Irak.
700 km2 repris
La Jordanie a intensifié ses raids en représailles à l'exécution du pilote Maaz al-Kassasbeh, brûlé vif après avoir été capturé fin décembre dans le nord syrien, quand son F-16 s'était écrasé durant une campagne de frappes.
"Plus de 7.000 terroristes de Daech ont été tués depuis que la Jordanie participe aux frappes aériennes" il y a quatre mois, selon le chef de l'aviation jordanienne.
Selon lui, les raids jordaniens ont par ailleurs contribué à affecter les revenus pétroliers des jihadistes, qui contrôlent plusieurs champs et infrastructures en Irak et Syrie.
Le secrétaire d'État américain John Kerry a également affirmé dimanche 8 février, que la campagne de la coalition, qui a mené selon lui plus de 2.000 frappes depuis août, portait ses fruits.
Elle a permis de reprendre quelque 700 km2, soit "un cinquième du territoire que (l'EI) contrôlait", a-t-il assuré lors de la conférence de Munich (Allemagne) sur la sécurité, sans détailler combien se trouvent en Irak ou en Syrie.
Les raids ont "privé les insurgés de l'utilisation de plus de 200 infrastructures gazières et pétrolières (...), perturbé leur chaîne de commandement (...), mis sous pression leurs finances et éparpillé leur personnel", a ajouté M. Kerry.
La coalition compte de nombreux pays arabes, comme l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.
>>L'EI annonce la mort d'une otage américaine dans un raid de la coalition
Les Émirats ont dépêché dimanche 8 février en Jordanie un escadron d'avions F-16 pour soutenir ce pays "frère" dans les frappes contre l'EI qui sévit en Syrie et en Irak.
Capture d'écran de la TV jordanienne montrant de la fumée s'élevant d'un bâtiment, le 5 février après un raid jordanien contre le groupe État islamique. Photo : AFP/VNA/CVN |
Amman, qui participe depuis septembre à la coalition internationale antjihadistes dirigée par les États-Unis, a annoncé dimanche 8 février avoir détruit 56 cibles en trois jours.
Le chef d'état-major de l'armée de l'air, Mansour al-Jobour, a affirmé que la campagne de frappes s’intensifierait encore dans les prochains jours.
Depuis jeudi 5 février, "nous avons détruit 20% des capacités de combat de Daech" (acronyme en arabe de l'EI), a-t-il indiqué. Parmi les cibles figuraient des camps d'entraînement, des dépôts d'armes et de carburant ainsi que des centres logistiques et résidentiels, a-t-il énuméré sans préciser la localisation des frappes.
Le gouvernement jordanien a annoncé pour la première fois cette semaine que ses avions, qui ciblaient jusqu'alors la Syrie, avaient cette fois aussi frappé en Irak.
700 km2 repris
La Jordanie a intensifié ses raids en représailles à l'exécution du pilote Maaz al-Kassasbeh, brûlé vif après avoir été capturé fin décembre dans le nord syrien, quand son F-16 s'était écrasé durant une campagne de frappes.
"Plus de 7.000 terroristes de Daech ont été tués depuis que la Jordanie participe aux frappes aériennes" il y a quatre mois, selon le chef de l'aviation jordanienne.
Selon lui, les raids jordaniens ont par ailleurs contribué à affecter les revenus pétroliers des jihadistes, qui contrôlent plusieurs champs et infrastructures en Irak et Syrie.
Le secrétaire d'État américain John Kerry a également affirmé dimanche 8 février, que la campagne de la coalition, qui a mené selon lui plus de 2.000 frappes depuis août, portait ses fruits.
Elle a permis de reprendre quelque 700 km2, soit "un cinquième du territoire que (l'EI) contrôlait", a-t-il assuré lors de la conférence de Munich (Allemagne) sur la sécurité, sans détailler combien se trouvent en Irak ou en Syrie.
Les raids ont "privé les insurgés de l'utilisation de plus de 200 infrastructures gazières et pétrolières (...), perturbé leur chaîne de commandement (...), mis sous pression leurs finances et éparpillé leur personnel", a ajouté M. Kerry.
La coalition compte de nombreux pays arabes, comme l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.
AFP/VNA/CVN