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>>Ukraine : le cessez-le-feu violé à Debaltseve mais respecté partout ailleurs dans l'Est
En fin d'après-midi lundi 16 février, le président français François Hollande, la chancelière allemande Angela Merkel et le président ukrainien Petro Porochenko ont exprimé "leur préoccupation sur la poursuite des combats à Debaltseve", ville stratégique de l'Est, selon la présidence française.
L'armée ukrainienne et les séparatistes se sont accusés mutuellement lundi 16 février de violer le cessez-le-feu entré en vigueur dans la nuit de samedi 14 février à dimanche 15 février, chacun prévenant qu'il n'était pas possible, dans ces conditions, de procéder au retrait des armes lourdes de la ligne de front comme convenu.
>>Ukraine : le cessez-le-feu violé à Debaltseve mais respecté partout ailleurs dans l'Est
En fin d'après-midi lundi 16 février, le président français François Hollande, la chancelière allemande Angela Merkel et le président ukrainien Petro Porochenko ont exprimé "leur préoccupation sur la poursuite des combats à Debaltseve", ville stratégique de l'Est, selon la présidence française.
Un tank de l'armée ukrainienne près du village de Peski, dans la région de Donetsk, le 16 février. Photo : AFP/VNA/CVN |
L'armée ukrainienne et les séparatistes se sont accusés mutuellement lundi 16 février de violer le cessez-le-feu entré en vigueur dans la nuit de samedi 14 février à dimanche 15 février, chacun prévenant qu'il n'était pas possible, dans ces conditions, de procéder au retrait des armes lourdes de la ligne de front comme convenu.
Une source gouvernementale ukrainienne haut placée a confirmé sous le couvert de l'anonymat que le retrait des armes n'avait pas commencé à minuit (22h00 GMT).
"Le retrait des armes lourdes qui devait commencer à minuit au plus tard n'a pas démarré, mais il pourrait débuter mardi si les conditions nécessaires se réunissent", a assuré cette source sans autre précision.
Les trois dirigeants, qui se sont entretenus par téléphone en fin d'après-midi, ont "aussi marqué leur souhait que les observateurs de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) aient un accès libre pour poursuivre leur travail sur le terrain de manière objective et faire appliquer le cessez-le feu", selon la même source française.
"La situation est fragile. On ne pouvait certainement pas s'attendre à autre chose", a reconnu lundi 16 février la chancelière allemande Angela Merkel qui, avec le président français François Hollande, a arraché un accord sur cette trêve lors de négociations marathons la semaine dernière à Minsk avec leurs homologues ukrainien Petro Porochenko et russe Vladimir Poutine.
En déplacement en Colombie, son chef de la diplomatie, Frank-Walter Steinmeier, a répété que l'Allemagne ferait "tout ce qui est en son pouvoir" pour faire respecter le cessez-le-feu et pour que "Debaltseve ne devienne pas un point de conflit permanent".
Si fragile qu'elle soit, la nouvelle trêve "est l'unique option pour l'espoir d'une résolution du conflit", a souligné la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, devant la presse à Madrid.
Sur le terrain, des combats faisaient rage autour de Debaltseve, nœud ferroviaire à 65 kilomètres au nord du fief séparatiste de Donetsk, et du village de Chyrokine, à une quinzaine de kilomètres du port de Marioupol, dans la partie sud de la ligne de front.
AFP/VNA/CVN