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La doctrine actuelle militaire, qui date de 2010, sera adaptée d'ici à la fin de l'année et prendra aussi en compte les printemps arabes, le conflit en Syrie et la situation en Ukraine, a précisé Mikhaïl Popov, secrétaire adjoint du Conseil de sécurité russe, dénonçant une "politique" de dégradation des relations avec Moscou de la part de l'OTAN.
Entraînement de volontaires ukrainiens par des membres du batallon d'Azov, le 1er septembre 2014 au sud-est de Marioupol. |
Entraînement de volontaires ukrainiens par des membres du batallon d'Azov, le 1er septembre 2014 au sud-est de Marioupol. |
"Je n'ai aucun doute sur le fait que le rapprochement de l'infrastructure militaire des pays membres de l'OTAN des frontières de notre pays, y compris par l'élargissement du bloc, aura sa place parmi les menaces militaires extérieures", a-t-il assuré.
Ces propos font écho aux projets de l'Alliance atlantique d'adopter lors de son sommet de jeudi et vendredi un plan de réactivité (Readiness action plan, RAP), en réponse à l'attitude de la Russie dans la crise ukrainienne, perçue comme une menace directe par les alliés partageant une frontière avec ce pays (États baltes, Pologne, Roumanie, Bulgarie).
"Tous les faits témoignent de la volonté des autorités des États-Unis et de l'OTAN de poursuivre leur politique de détérioration des relations avec la Russie", a dénoncé M. Popov.
Le responsable militaire a estimé que malgré les déclarations de "bonnes intentions", l'OTAN et la Russie ne sont pas "parvenues à établir un dialogue équitable".
"On attend toujours de la Russie des concessions unilatérales sur de nombreuses questions de politique étrangère", a-t-il déclaré. "On évalue le rôle de la Russie de manière non objective dans les événements en Ukraine, des conséquences incorrectes en sont tirées et des mesures inadéquates sont prises".
AFP/VNA/CVN