Il s'agit d'un premier projet bilatéral, à hauteur de six millions d'euros de la Commission européenne et de trois millions d'euros de la part chinoise, pour renforcer le système de contrôle de désastres en Chine et promouvoir les échanges d'expériences entre les deux parties.
La Commissaire européenne pour la coopération internationale, l'assistance humanitaire et la réponse à la crise, Kristalina Georgieva, a déclaré à cette occasion que cette plate-forme serait "une réponse et un préparatif plus efficace et moins coûteux pour les désastres".
Avant la cérémonie de signature, Mme Georgieva s'est entretenue avec le conseiller d'Etat et secrétaire général du Conseil des affaires d'État chinois, Ma Kai, qui est arrivé à Bruxelles lundi.
Ferran Tarradellas, porte-parole de Mme Georgieva, a pour sa part déclaré que la Commission européenne et la Chine attachaient beaucoup d'importance à la prévention de risques.
Il a mis l'accent sur l'importance de la prévention, citant les exemples du Chili et de Haïti. Lorsqu'un tremblement de terre a touché le Chili où ils ont beaucoup de mesures pour les secousses telluriques, le séisme n'a fait que 500 morts, alors qu'à Haïti où l'on n'a pas de mesures, le tremblement de terre a fait 120.000 morts.
"La façon la plus efficace de sauver des vies en cas de crise est de prendre des mesures pour prévenir des désastres avant que ça ne se passe", a conclu M. Tarradellas.
Depuis 1984, l'Union européenne (UE) a financé 75 projets d'assistance au développement en Chine avec 730 millions d'euros, en particulier dans la réforme socio-économique, l'agriculture, l'énergie, la protection de l'environnement et la sécurité sociale.
XINHUA/VNA/CVN