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Dans une vidéo diffusée le 21 novembre par son équipe de transition, Donald Trump détaille les mesures qu’il prendra dès sa prise de fonction. |
Photo : Capture d'écran/VNA/CVN |
Ce partenariat commercial est "un désastre potentiel pour notre pays", a expliqué M. Trump, qui sera investi 45e président des États-Unis le 20 janvier, dans une courte vidéo diffusée par son équipe de transition et dans laquelle il détaille les mesures qu’il prendra dès sa prise de fonctions.
"À la place, nous négocierons des traités commerciaux bilatéraux et justes qui ramèneront les emplois et l’industrie sur le sol américain", a ajouté M. Trump.
L’accord, conclu en 2015 après plusieurs années de laborieuses négociations, réunit les États-Unis, le Canada, et le Mexique, le Pérou et le Chili pour l’Amérique du Sud, le Japon, la Malaisie, le Brunei, Singapour et le Vietnam pour la partie asiatique et enfin l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
L’accord est non seulement important par son ampleur, étant donné que les pays signataires représentent autour de 40% du PIB mondial, mais aussi parce qu’il recouvre un nombre sans précédent de domaines, des droits de douane à la propriété intellectuelle, en passant par les investissements, les services, et les droits de l’homme et de l’environnement.
"Nos partenaires ont dit clairement qu’ils voulaient aller de l’avant avec le TPP et ils aimeraient le faire avec les États-Unis», a assuré le président américain Barack Obama lors d’une conférence de presse le 20 novembre 2016 à l’issue du sommet du Forum de coopération économique Asie-Pacifique (APEC) à Lima, au Pérou.
"Nous assistons à des appels du pied en faveur d'accords commerciaux moins ambitieux dans la région avec moins d'exigence, moins de protection pour les travailleurs et l'environnement", a-t-il souligné.
Avant l’élection de Donald Trump à la présidence du pays, l’administration Obama avait déployé d’intenses efforts pendant plusieurs mois pour que ce traité puisse être adopté par le Congrès. Mais elle a dernièrement renoncé à obtenir l’approbation du Congrès sur le TPP en annonçant qu’elle laissait l’avenir de cet accord entre les mains de Donald Trump et des députés républicains.
Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a déclaré lors d’une conférence de presse conjointe avec le président argentin Mauricio Macri, le 21 novembre à Buenos Aires, que le TPP serait "dénué de sens" sans la participation des États-Unis.
VNA/CVN