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Le président américain Donald Trump à la Maison Blanche, à Washington, le 27 février 2017. |
À la veille de son premier discours devant le Congrès, le président des États-Unis a affiché, lors d'une rencontre avec des gouverneurs, sa volonté de présenter un budget 2018 qui respecterait sa "promesse de protéger les Américains".
La Maison Blanche va suggérer une hausse de 54 milliards de dollars pour la Défense, soit une hausse d'environ 9% d'une année sur l'autre.
Elle sera compensée par une baisse d'un montant équivalent pour les dépenses non-militaires, soit "la proposition de réduction la plus importante depuis les premières années de l'administration Reagan (1981-1989)", selon Mick Mulvaney, directeur du Budget.
Évoquant une réduction de l'aide internationale, ce dernier a mis en avant les promesses de campagne du magnat de l'immobilier: "Nous dépenserons moins à l'étranger et plus chez nous".
L'exécutif a souligné que ce n'était que le début du processus de consultations, et refusé de rentrer dans le détail des baisses attendues pour le puissant département d'État, en charge de la diplomatie américaine, ou encore de l'Agence de protection de l'environnement (EPA), en pointe dans la lutte contre le changement climatique.
La présentation détaillée du budget fédéral (d'un montant total de près de 4.000 milliards de dollars) n'est cependant pas attendue avant plusieurs mois. Et les discussions s'annoncent, comme à chaque fois, ardues avec le Congrès qui tient les cordons de la bourse.
La défense représente environ la moitié des dépenses du budget de fonctionnement de l'Etat fédéral, qui elles-mêmes ne représentent qu'environ un tiers des toutes les dépenses fédérales (les deux autres tiers concernent les grands programmes sociaux de santé et de retraite).
"Vous en saurez plus demain (mardi) soir", a ajouté M. Trump. "Ce sera un événement majeur, un message au monde en ces temps dangereux, sur la force et la détermination de l'Amérique", a encore dit le président septuagénaire qui avait évoqué il y a quelques jours "la plus grande montée en puissance de l'armée de l'histoire de l'Amérique".
AFP/VNA/CVN