>>Tir de missile : la Corée du nord condamnée à l'unanimité à l'ONU
>>La RPDC a assez de plutonium pour dix bombes nucléaires
>>Kim Jong Un promet de renforcer les capacités nucléaires
Le leader nord-coréen Kim Jong-Un (centre), le 23 février 2017 à Pyongyang. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Les mesures comprennent des restrictions aux transactions de charbon, de fer et de minerai de fer en provenance" de la RPD de Corée, a précisé le Conseil de l'UE (instance regroupant les États membres) dans un communiqué.
Ces mesures, qui transposent une résolution de novembre 2016 des Nations unies, comprennent aussi "une interdiction des importations de cuivre, de nickel, d'argent et de zinc" en provenance de ce pays.
Elles incluent également une interdiction d'exporter de nouveaux hélicoptères et navires vers la RPD de Corée et un "durcissement des restrictions en vigueur dans le secteur des transports et dans le secteur financier".
Les premières mesures restrictives de l'UE contre la RPD de Corée ont été introduites à partir de 2006.
Elles mettent en œuvre toutes les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies adoptées à la suite des essais nucléaires et des tirs de missiles balistiques effectués par Pyongyang, ainsi que des mesures supplémentaires prises par l'UE.
Selon un rapport de l'ONU dont l'AFP a obtenu copie vendredi 24, Pyongyang contourne les sanctions les plus dures imposées par les Nations unies en utilisant des intermédiaires ou des sociétés écrans pour continuer à commercer, notamment avec la Malaisie et la Chine.
Ce rapport confirme que les deux essais nucléaires et les 26 tirs de missiles réalisés par la RPD de Corée l'an dernier ont permis à Pyongyang de "poser des jalons en matière de technologie pour sa capacité (à maîtriser) des armes de destruction massive et tout indique cela va continuer".
AFP/VNA/CVN