>>Le Soudan du Sud lance le cadre des Nations unies sur le changement
Le ministre soudanais des Affaires étrangères Ibrahim Ghandour (droite) et son homologue tchèque Lubomir Zaoralek, le 26 février à Khartoum. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Petr Jasek, 53 ans, a été arrêté en décembre 2015 et condamné en janvier dernier par un tribunal soudanais pour infiltration dans le pays sans visa, espionnage, prise d'images dans des zones militaires et incitation à la haine entre les communautés, selon son avocat.
Membre de l'Église fraternelle (Cirkev Bratrska), petite Église protestante tchèque, il était venu au Soudan pour aider la minorité chrétienne, selon des médias tchèques.
C'est le ministre soudanais des Affaires étrangères Ibrahim Ghandour qui a annoncé plus tôt, au côté de son homologue tchèque Lubomir Zaoralek à Khartoum, la grâce par le président Omar el-Béchir de l'humanitaire tchèque.
M. Jasek a ensuite quitté le pays avec le ministre tchèque, a indiqué un responsable des Affaires étrangères soudanaises aux journalistes devant l'aéroport de Khartoum.
Le chef de la diplomatie tchèque était venu plus tôt dans la journée pour pousser à la libération de l'humanitaire.
Selon Release International, une ONG aidant les chrétiens persécutés dans le monde, M. Jasek avait été arrêté avec trois Soudanais, après avoir soutenu financièrement le traitement médical d'un étudiant du Darfour brûlé lors d'une manifestation.