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Combinaison de portraits des principaux candidats à la présidentielle française avec de gauche à droite : François Fillon (LR), Benoît Hamon (PS), Marine Le Pen (FN), Emmanuel Macron (En Marche!) et Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise). |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Avec 25% d'intentions de vote, le candidat d'En marche ! gagne 4 points par rapport au précédent sondage fin janvier, et talonne la présidente du Front national, toujours en tête avec 27% (+2 pts), selon cette enquête.
Elle a été réalisée au lendemain de l'annonce du ralliement de François Bayrou à Emmanuel Macron, et alors que l'écologiste Yannick Jadot a choisi de soutenir Benoit Hamon.
Englué dans les affaires, François Fillon, avec 20% des voix, se trouve distancé au 1er tour, en recul de 2 points par rapport au mois dernier. Son potentiel électoral, c’est-à-dire la part des électeurs qui envisageraient de voter pour lui, enregistre un net recul à 27% (-9 pts), bien plus faible que ceux d'Emmanuel Macron (44%), de Marine Le Pen (36%) et même de Benoît Hamon (31%).
Ce dernier, avec 14% des intentions de vote, arrive en 4e position, en recul d’un point par rapport à janvier. "La dynamique en faveur du vainqueur de la primaire semble donc pour l’heure retombée, même si le ralliement de Yannick Jadot pourrait lui permettre de progresser à nouveau", note le sondage.
Jean-Luc Mélenchon reste lui en cinquième position avec 10% des voix.
Le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan est crédité de 2,5% des intentions de vote, Nathalie Arthaud de 1%, Philippe Poutou de 0,5%, et Jacques Cheminade de moins de 0,5%.
Au second tour face à Marine Le Pen, Emmanuel Macron l’emporterait avec 58% des voix, bien qu'en recul de 7 pts par rapport au mois dernier. François Fillon lui l'emporterait avec 55%, lui aussi en recul de 5 pts.
Enquête réalisée en ligne les 23 et 24 février auprès de 1.005 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de + ou - 3,1 points.
Les intentions de vote ne constituent pas une prévision du résultat du scrutin. Elles donnent une indication de l'état des rapports de force et des dynamiques au jour de la réalisation du sondage.