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Axelle Lemaire lors des questrions au gouvernement à l'Assemblée nationale, le 7 février 2017. |
"Je pense avoir rempli ma mission au gouvernement. Je serai désormais plus utile en dehors", a déclaré Axelle Lemaire qui a été nommée le 26 février responsable de la "mission innovations 2025" dans l'équipe du candidat socialiste à la présidentielle.
Candidate à un deuxième mandat de députée des Français de l'étranger, où elle avait été élue en 2012 dans la circonscription comptant les Français de Grande-Bretagne et des pays scandinaves et baltes, Mme Lemaire a aussi plaidé qu'"aujourd’hui, faire une campagne éclair alors que le moment, avec le Brexit, est historique, c’est impossible", dans un entretien mis en ligne lundi soir du 27 février par Libération. Et "je suis mère de trois enfants en bas âge. Le dernier né lorsque j’étais en fonctions. Alors non, tout cela ce n’est pas compatible", a-t-elle ajouté.
Mme Lemaire a dit aussi vouloir contrecarrer le "scénario, qu'on nous dit joué d'avance, d'un second tour entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron" et "rejoin(t) Christiane Taubira lorsqu’elle fait le constat d’un déficit culturel de pensée à gauche". "Pour moi, Benoît Hamon, parce qu’il a de l’humilité dans son approche, une ambition dans son projet et une authenticité, est le candidat capable de proposer ce projet alternatif de construction de l’avenir", a-t-elle affirmé.
Au gouvernement depuis avril 2014 et le premier gouvernement Valls, elle a jugé avoir "rempli (s)a mission", avec notamment l'adoption, "à l'unanimité", de sa loi "pour une République numérique", mais aussi fait le "constat inquiétant de l’essoufflement de nos institutions démocratiques" dans un pays "gouverné par 3.000 personnes qui détiennent les clés du pouvoir", des "élites politiques, administratives, économiques et médiatiques".
Mme Lemaire a dit aussi avoir "essayé d'être entière". Elle avait ainsi signifié des désaccords envers certains autres ministres, comme avec Bernard Cazeneuve sur le mégafichier TES, ou avec Emmanuel Macron sur la compatibilité entre son agenda à Bercy et son activité à la tête d'En Marche! Elle a regretté le fait que son secteur n'ait pas été érigé au rang de "priorité budgétaire", "loin des pays les plus innovants du monde", notamment d’Europe du Nord, "qui ont à la fois un niveau élevé de dépenses publiques et d’innovation".
AFP/VNA/CVN