Tournoi de Rome : atterrissage en douceur pour Djokovic et Nadal

Rafael Nadal, pour son retour en compétition après plus de six mois de pause forcée, et Novak Djokovic, dix jours après sa disqualification à l'US Open, ont réussi un retour sans fausse note sur la terre battue du Masters 1000 de Rome.

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Rafael Nadal face à Pablo Carreno Busta pour son entrée au Masters 1000 de Rome au Foro Italico, le 16 septembre.
Photo : AFP/VNA/CVN

À moins de deux semaines de Roland-Garros exceptionnellement reprogrammé à l'automne, "Rafa" a vite levé les questions qui pouvaient se poser sur son état de forme en dominant facilement (6-1, 6-1) son compatriote Pablo Carreno (18e mondial), peut-être un peu fatigué par son magnifique parcours à l'US Open (demi-finaliste).

En quête d'un dixième sacre à Rome (en attendant de viser à Paris un vingtième Grand chelem pour rejoindre Roger Federer), le N°2 mondial a montré qu'il n'avait rien perdu de ses qualités. Agressif sur son service et infatigable en défense, il n'a concédé qu'une balle de break (sauvée) à Carreno.

"C'est un come back très positif. Pablo était bien sûr probablement un peu fatigué par son très bon tournoi à New York, mais de mon côté, j'ai été solide, sérieux", a commenté Nadal.

Pointant la "folie" de ce calendrier de reprise après les mois de pause dus à la pandémie de coronavirus, avec coup sur coup l'US Open (qui s'est terminé dimanche) et Roland-Garros (à partir du 27 septembre), chacun précédé d'un Masters 1000 (Cincinnati et Rome), Rafael Nadal avait renoncé à la mini-tournée américaine.

Son dernier tounoi disputé (et gagné) remontait au tournoi d'Acapulco (Mexique) fin février.

"Djoker" gentleman 

Novak Djokovic au service face à l'Italien Salvatore Caruso au Masters 1000 de Rome, le 16 septembre.
Photo : AFP/VNA/CVN

Novak Djokovic, en opération rachat après son geste d'humeur à New York synonyme de première défaite en 2020, a pour sa part affiché une sérénité à toute épreuve pour disposer de l'Italien Salvatore Caruso (6-3, 6-2).

Fair-play, solide, joueur, "Djoko", qui avait assuré lundi 14 septembre avoir retenu la "leçon" après son élimination pour avoir lancé involontairement une balle sur une juge de ligne, avait visiblement à cœur de montrer son meilleur visage.

Espiègle, une fois la qualification en poche, il a salué une foule imaginaire face aux gradins vides du court central en raisons des mesures sanitaires.

Le "Djoker" s'est montré plus gentleman que jamais, avec l'arbitre quand il descendait de sa chaise pour lui retirer un point qu'il pensait avoir obtenu, comme avec son adversaire qu'il a gratifié d'un pouce levé après une belle course.

Seul l'un des rares spectateurs, un membre de l'organisation un peu trop bruyant dans la tribune, lui a fait perdre son flegme au début du second set, alors qu'il venait de laisser filer plusieurs balles de break.

Halep sans trembler 

"En fait, j'avais hâte de refaire un match officiel après ce qui est arrivé à New York", a commenté Djokovic en conférence de presse.

"Je n'avais aucun blocage psychique ou émotionnel à l'idée de jouer un match aujourd'hui. Au contraire, je me suis senti très à l'aise, tout a été très bien", a assuré le N°1 mondial, qui a développé un jeu solide, dans la lignée des Etats-Unis, où il a gagné le Masters 1000 de Cincinnati et faisait figure de favori à l'US Open avant sa sortie de route.

"Djoko", qui a disputé neuf finales à Rome (pour quatre titres), rencontrera au 3e tour son compatriote Filip Krajinovic (29e mondial).

L'atterrissage post-US Open a été plus douloureux pour le Grec Stefanos Tsitsipas, tête de série N°3, sorti d'entrée par le jeune Italien Jannik Sinner (1-6, 7-6, 2-6).

"Quand vous êtes jeunes, vous pouvez progresser beaucoup", a observé Sinner, 19 ans, qui l'an dernier à Rome avait perdu au 2e tour face au même Tsitsipas.

Chez les dames, la Roumaine Simona Halep, tête de série N°1, n'a pas tremblé pour son entrée en lice face à l'Italienne Jasmine Paolini, 99e mondiale.

Pas plus que la Bélarusse Victoria Azarenka, déjà à l'aise sur la terre battue romaine quatre jours après sa défaite en finale de l'US Open, face à l'Américaine Venus Williams (7-6, 6-2).

AFP/VNA/CVN

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