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| Le Colombien Egan Bernal, dernier vainqueur, au cours de la 15e étape du Tour de France, le 13 setembre, entre Lyon et Grand Colombier. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
L'équipe britannique a annoncé tôt le matin la nouvelle que les supporters de Bernal craignaient, après avoir vu le Colombien de 23 ans terminer mardi 15 septembre l'étape de Villard-de-Lans au sein d'un groupe attardé.
"Nous pensons qu'il est plus sage pour lui d'arrêter", a estimé le patron de l'équipe britannique Dave Brailsford.
Bernal, 16e du classement à près de 20 minutes du maillot slovène Primoz Roglic, était très éloigné du podium. Défaillant dimanche dans l'ascension du Grand Colombier, il n'avait pu reprendre le dessus, mardi 15 septembre, au lendemain de la journée de repos.
Le Colombien, qui avait rivalisé avec Roglic au début du Dauphiné, avait décliné ensuite et a abandonné la course en se plaignant du dos. Pendant le Tour, il a de nouveau souffert du dos, sans toutefois s'abriter dimanche derrière 6 septembre cette raison pour expliquer sa défaillance.
"Ce n'est évidemment pas ainsi que je voulais que mon Tour de France se termine", a déclaré le premier coureur colombien à gagner le Tour, cité par son équipe dans le communiqué. "Mais je reconnais que c'est la bonne décision pour moi dans ces circonstances".
"J'ai le plus grand respect pour cette course et j'ai déjà hâte de revenir dans les années à venir", a assuré Bernal, qui disputait pour la troisième fois le Tour.
Leader unique
"Nous avons pris cette décision en gardant à cœur les intérêts d'Egan. C'est un vrai champion qui aime courir, mais c'est aussi un jeune coureur, avec de nombreux Tours devant lui", a justifié Dave Brailsford, qui a fait signer Bernal jusqu'à fin 2023.
Le jeune Colombien a abordé le Tour avec le statut de leader unique dans son équipe, privée de ses deux autres grands noms, les Britanniques Chris Froome et Geraint Thomas, deux anciens vainqueurs dont les performances au Dauphiné, à la mi-août, n'ont pas été jugées convaincantes.
En 2018, pour ses débuts, le Colombien s'était dévoué pour la cause de ses leaders et avait pris la 15e place. Avant de s'imposer l'année suivante, en prenant le pouvoir au sommet de l'Iseran, dans l'étape tronquée de Tignes (Savoie), à deux jours de la conclusion à Paris.
La 17e étape, la plus attendue de l'épreuve, relie Grenoble au col de la Loze, une ascension inédite au-dessus de la station de Méribel (Savoie).