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| Tadej Pogacar franchit en vainqueur solitaire la lignée d'arrivée de la 12e étape du Tour de France, le 17 juillet à Hautacam. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
Malgré une chute la veille, le champion du monde a survolé la montée finale après une attaque fulgurante, déclenchée par son coéquipier Jhonatan Narvaez. "Je me suis dit que, dans le pire des cas, j’exploserais. Mais je me sentais bien", a expliqué Pogacar, confiant, tout en dédiant sa victoire à Samuele Privitera, jeune coureur italien décédé mercredi 16 juillet.
Au sein de l’équipe Visma, on admet la supériorité du Slovène. "Pogacar a montré qu’il était le plus fort", a déclaré Grischa Niermann, directeur sportif, alors que les plans de l'équipe se sont effondrés dès les premières pentes de Hautacam. Vingegaard s’est rapidement retrouvé isolé, incapable de suivre le rythme imposé.
Contrairement à 2023 où il avait battu des records d’ascension, Pogacar n’a pas explosé les chronos cette fois, mettant 30 secondes de plus que Bjarne Riis en 1996. Mais sa domination n’en est pas moins écrasante. "Je me sens au pic de ma carrière", a confié le double vainqueur du Tour. "Je roule avec le maillot arc-en-ciel, dans une équipe incroyable. Quand ce feu sacré s’éteindra, je déclinerai sûrement. Mais là, je suis en feu".
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| Jonas Vingegaard grimaçant dans la montée finale vers Hautacam, lors de la 12e étape du Tour de France, le 17 juillet. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
Avec Vingegaard relégué, la lutte pour la troisième place s’anime. Remco Evenepoel, en difficulté dès le col du Soulor, a terminé septième à plus de trois minutes de Pogacar. Sa place sur le podium est désormais menacée par la jeune génération montante.
Florian Lipowitz (Red Bull-Bora), impressionnant une nouvelle fois, s'affirme comme un sérieux prétendant. Déjà en vue à Paris-Nice et au Dauphiné, l’Allemand pourrait bien surpasser son coéquipier Primoz Roglic. Derrière lui, Oscar Onley, Tobias Johannessen et le Français Kevin Vauquelin ont eux aussi brillé.
Vauquelin, sixième de l’étape, réalise une belle performance pour sa première grande ascension pyrénéenne : "Je commence à mieux appréhender la montagne. Je franchis des paliers, on verra pour le général".
S’il reste encore des étapes dans les Pyrénées et dans les Alpes, la domination de Pogacar laisse peu de place au suspense pour la victoire finale. En revanche, la bataille pour les places d’honneur, et notamment le podium, s’annonce palpitante jusqu’à Paris.
AFP/VNA/CVN
