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| Kylian Mbappé lors du match du Real Madrid contre le Borussia Dortmund en quarts de finale du Mondial des clubs, le 5 juillet à East Rutherford. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
L’enquête a été confiée à la Division nationale des enquêtes (DNE) de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), après un signalement de Tracfin, l’organisme de surveillance des flux financiers, datant de juillet 2024. Ce signalement évoquait des "opérations financières atypiques" au bénéfice de cinq policiers affectés à la protection des Bleus, ainsi que de trois agents de sécurité privée.
Selon Le Canard enchaîné, les sommes concernées atteindraient 180.300 euros, versées pour des prestations privées, notamment un accompagnement lors de déplacements personnels de Mbappé au Cameroun et en Provence. Le journal affirme également qu’un conseil de discipline serait prévu à l’automne pour l’un des policiers, un commandant, à qui il serait demandé de rembourser des rémunérations jugées indûment perçues.
Dans un communiqué transmis à l’AFP, l’entourage de Kylian Mbappé affirme que "tout a été fait dans le respect des règles" et qu’aucune contrepartie n’était attendue. Le joueur, désormais au Real Madrid, y rappelle qu’il reverse l’intégralité de ses primes de sélection depuis ses débuts en équipe de France, y compris après la Coupe du monde 2022, notamment à des associations et à huit agents de sécurité, parmi lesquels figurent des CRS.
Concernant le commandant de police mentionné dans l’article, son entourage insiste sur le fait qu’il n’a jamais été rémunéré pour sa présence auprès de Mbappé. Le geste du joueur est présenté comme un acte de reconnaissance envers des personnes œuvrant "dans l’ombre, avec loyauté et engagement".
L’avocat du commandant de police, Me Jean-Baptiste Soufron, n’a pas souhaité commenter.
Fin 2024, le nom de Mbappé avait déjà été évoqué dans une autre affaire judiciaire en Suède. Une enquête pour viol avait été ouverte à Stockholm, sans mention directe du joueur. Elle a été classée sans suite après le retrait de la plaignante.
AFP/VNA/CVN
