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L'équipe Jumbo du maillot jaune néerlandais Mike Teunissen remporte la 2e étape du Tour de France le 7 juillet. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Teunissen, vainqueur du sprint de la première étape samedi 6 juillet, a conforté sa position en tête du Tour après cette étape qui a laissé les candidats au maillot jaune dans une fourchette étroite.
Le groupe néerlandais, qui compte dans son effectif un candidat au classement général, le Néerlandais Steven Kruijswijk, a battu de 20 secondes les Ineos du Gallois Geraint Thomas et du Colombien Egan Bernal, de 21 secondes les Deceuninck de Julian Alaphilippe.
Les écarts ont été très resserrés entre les favoris. Le moins bien loti d'entre eux, le Français Romain Bardet, a lâché moins d'une minute sur les chefs de file de l'équipe Ineos, un débours moindre que l'an passé, même si ses AG2R La Mondiale n'ont pris que la 19e place de l'étape.
En revanche, l'équipe de l'autre prétendant français au podium, Thibaut Pinot (Groupama-FDJ), a réussi une performance de haut niveau, à une douzaine de secondes de la référence britannique.
L'équipe Astana du Danois Jakob Fuglsang, qui n'est pas apparu au mieux pendant la course au lendemain de sa chute, s'est située à 20 secondes d'Ineos, à peine moins bien que la Bahrain de l'Italien Vincenzo Nibali (16 secondes).
Des grandes formations, c'est la Movistar (17e) du Colombien Nairo Quintana qui a réalisé la moins bonne opération, en cédant 45 secondes à l'équipe britannique.
Ineos, anciennement Sky, n'a toujours pas réussi à gagner un contre-la-montre par équipes depuis qu'elle participe au Tour (2010). À chaque fois (2011, 2013, 2015, 2018), la formation britannique s'est placée en revanche sur le podium.
Mercredi 10 juillet, les puncheurs ont un terrain à leur convenance dans la 3e étape qui marque l'arrivée en territoire français. Les 215 kilomètres reliant Binche (Belgique) à Epernay se concluent par une succession de montagnes russes et un final en montée (500m à 8 %).